La Russie a exprimé une condamnation ferme suite à l’assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué par une frappe israélienne à Beyrouth. Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, Moscou a souligné qu’Israël porte « l’entière responsabilité » des conséquences « dramatiques » qui pourraient découler de cet acte, appelant à une cessation immédiate des hostilités afin de « mettre fin à l’effusion de sang ».
Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a exprimé ses préoccupations lors d’une allocution à l’ONU, notant que l’assassinat de Nasrallah fait partie d’une tendance inquiétante de meurtres politiques qui s’est installée dans la région. Il a mis en garde contre les tentatives potentielles de provoquer l’Iran, ce qui pourrait entraîner une escalade des tensions avec les États-Unis et déclencher une guerre à grande échelle.
La Russie, qui entretient des liens avec le Hezbollah et le Hamas, tous deux soutenus par l’Iran, a régulièrement critiqué les actions militaires d’Israël dans la bande de Gaza. Dans le même temps, la Chine a également exprimé son indignation. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a indirectement condamné l’escalade des violences entre Israël et le Hezbollah, en déclarant : « Les combats ont recommencé au Liban, mais la force ne peut pas remplacer la justice ».
L’assassinat de Nasrallah a relancé les inquiétudes quant à une intensification des conflits au Moyen-Orient, une région déjà marquée par des tensions persistantes. Les appels à la paix et à la diplomatie se font de plus en plus pressants alors que la situation demeure volatile.