La mère du rappeur Sean « P. Diddy » Combs, Janice Combs, a réagi avec émotion face aux accusations graves qui visent son fils, incarcéré depuis la mi-septembre. Dans un communiqué publié le 6 octobre, elle a dénoncé ce qu’elle considère comme un « lynchage public » motivé par l’appât du gain. Elle a qualifié les allégations de « mensonges » créés par des personnes ne recherchant pas la justice, mais plutôt des bénéfices financiers. Cette sortie intervient alors que plus de 120 victimes, dont 25 mineurs à l’époque des faits, affirment avoir été agressées sexuellement par le rappeur, qui doit comparaître à nouveau ce mercredi pour une demande de libération sous caution.
Malgré sa défense acharnée, Janice Combs n’a pas nié totalement les faits reprochés à son fils. Elle a admis que P. Diddy a pu être violent avec son ex-compagne, Cassie Ventura, reconnaissant que les images de vidéosurveillance de 2016 montrent une agression. Cependant, elle estime que cet aveu ne suffit pas à prouver les accusations plus graves de trafic sexuel et de viols sous soumission chimique. Pour elle, il est inacceptable que son fils soit jugé avant même d’avoir eu l’occasion de se défendre devant un tribunal.
Sur le plan judiciaire, P. Diddy doit faire face à une série de plaintes et à une enquête fédérale pour des faits de traite d’êtres humains et d’exploitation sexuelle. Le rappeur, également connu sous le nom de Puff Daddy, nie la majorité des accusations et son avocat dénonce une « chasse aux sorcières » orchestrée par les autorités. Le procès, dont la date n’a pas encore été fixée, s’annonce long et complexe, tandis que de nouvelles victimes continuent de se manifester.