La maison de disques d’ABBA demande à Donald Trump d’arrêter d’utiliser ses morceaux

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La maison de disques du légendaire groupe pop suédois ABBA a annoncé ce jeudi avoir demandé à l’ancien président américain Donald Trump de cesser d’utiliser ses chansons lors de sa campagne pour la présidentielle de 2024. Universal Music, basée en Suède, a signalé avoir identifié l’utilisation non autorisée de plusieurs morceaux du groupe lors d’événements de campagne de Trump.

Dans un email adressé à l’AFP, Universal Music AB a déclaré : « Nous avons demandé que ces morceaux soient retirés ». La maison de disques a également précisé que ni Universal Music Publishing AB ni Polar Music International AB n’avaient reçu de demande d’utilisation de ces titres, et par conséquent, aucune autorisation ou licence n’a été accordée à Trump pour diffuser la musique d’ABBA.

Selon le quotidien suédois Svenska Dagbladet, un journaliste a assisté en juillet à un meeting de Donald Trump dans le Minnesota, où vit une large communauté suédoise, pendant lequel la chanson « The Winner Takes It All » d’ABBA a été diffusée. Un clip vidéo de dix minutes montrant le groupe interprétant certains de ses plus grands succès, tels que « Money, Money, Money » et « Dancing Queen », a également été projeté sur un écran géant.

Formé d’Agnetha Fältskog, Björn Ulvaeus, Benny Andersson, et Anni-Frid Lyngstad, dont les initiales composent le nom ABBA, le groupe a marqué l’ère disco jusqu’en 1982, année où il a cessé ses activités.

ABBA rejoint ainsi une liste croissante d’artistes qui ont demandé à Donald Trump de ne pas utiliser leurs musiques à des fins politiques. Parmi eux, on retrouve Bruce Springsteen, Neil Young, Céline Dion, et les Rolling Stones, qui ont également fait des démarches similaires pour protéger leurs œuvres.

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