« La France a tué mon mari » : la veuve du gendarme tué à Mougins exprime sa colère

Entrevue 1

La veuve de l’adjudant Éric Comyn, gendarme mortellement percuté lors d’un refus d’obtempérer à Mougins, a exprimé toute sa colère et sa tristesse lors d’une cérémonie d’hommage ce mercredi matin à Mandelieu-la-Napoule. « La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance », a-t-elle déclaré, pointant du doigt un système qu’elle juge défaillant.

Le suspect, un homme de 39 ans originaire du Cap-Vert, multirécidiviste, comptait déjà 10 condamnations à son casier judiciaire, principalement pour des infractions routières. Le soir du drame, il avait été testé positif à l’alcoolémie. « Comment cet homme a-t-il pu rester libre ? », s’est indignée la veuve, soulignant le manque de sanctions sévères pour les récidivistes en France. « Nous, par contre, on a pris à perpétuité », a-t-elle ajouté, déplorant un système judiciaire qui, selon elle, ne protège pas suffisamment les citoyens.

Lors de son discours, elle a également critiqué l’abolition de la peine de mort en 1981, estimant que des sanctions plus sévères auraient pu empêcher de tels drames. « Quelle est la suite pour ce meurtrier ? », a-t-elle questionné, anticipant une peine qu’elle juge déjà inadéquate.

Le maire de Mandelieu-la-Napoule, Sébastien Leroy, a également pris la parole pour rendre hommage à Éric Comyn, soulignant que « Mandelieu a perdu l’un de ses fils ». Il a promis à la famille du gendarme que la ville continuerait de les soutenir dans les années à venir.

Hector M.

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