La FFF contredit l’arbitrage polémique de M. Letexier lors de Monaco-PSG (2-4), Adil Rami ravi

Entrevue 1

La direction technique de l’arbitrage de la FFF est catégorique : François Letexier s’est trompé. Arbitre de référence nommé pour le choc Monaco-PSG, match avancé de la 16e journée de Ligue 1, fin décembre (2-4), l’homme en noir (et jaune) s’est (un peu trop) fait remarquer ce soir-là.

Coupable de ne pas avoir donné un second carton jaune au Monégasque Wilfried Singo, maladroit et dangereux dans un duel face à Gianluigi Donnarumma, défiguré sur le coup, François Letexier est repris de volée. Enfin. Le grand public attendait qu’on lui donne raison. Cela a mis quelques semaines mais c’est une bonne chose pour l’arbitrage français. L’erreur est humaine, encore faut-il savoir faire son mea culpa.

La FFF est donc revenue sur l’action ayant mené à la sortie sur blessure de Gianluigi Donnarumma, à la 22e minute de jeu. L’image du gardien italien, en sang, avait fait le tour du monde.

La direction technique de l’arbitrage est claire : « À l’analyse des images, l’attaquant joue certes le ballon, mais son action met en danger l’intégrité physique du gardien de but, eu égard à la semelle venant directement impacter le visage de ce dernier. » Une analyse partagée par tous les suiveurs du football, ou presque. Mais pas M. Letexier ce soir-là. Wilfried Singo aurait dû être exclu.

Ce qui est surprenant sur la vidéo partagée par la direction de l’arbitrage, c’est que l’arbitre dans le camion de la VAR décrypte à chaud l’action complètement à l’envers. On l’entend dire « totalement involontaire« , alors que le côté involontaire ou volontaire n’a aucune valeur. Dans les règles du jeu, soit l’intégrité du joueur est mise à mal par une faute, soit elle ne l’est pas. Ici, clairement, Gianluigi Donnarumma sort sur blessure. Il y a une maladresse terrible et répréhensible. Encore heureux que cette faute n’est pas volontaire… Cela reste une faute, par maladresse, claire et nette.

Dans la foulée, l’arbitre présent à la VAR estime : « je ne t’enverrai pas (voir les images), pas d’extra-mouvement, il saute par-dessus et ne peut l’éviter, les conséquences sont énormes mais on ne peut rien faire…« . Curieuse analyse encore une fois. Si chaque joueur bénéficie d’un « je n’ai pas pu l’éviter » sur un terrain de football, il n’y aurait pas beaucoup de fautes sifflées. Puisque le football est un sport d’engagement où justement, les joueurs n’arrivent pas à s’éviter au dernier moment…

L’ex-défenseur international français Adil Rami s’est montré ravi de cette décision, lui qui avait vivement dénoncé l’attitude générale de cet arbitre, coupable de manque de communication récurrent.


Debrief sur la chaine YouTube T.V. Sport de Thibaud Vézirian :

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