Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, lors de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU, a clairement exprimé la détermination d’Israël à continuer ses opérations militaires contre le Hezbollah au Liban. Cette déclaration intervient peu après une nouvelle offensive meurtrière sur Beyrouth, malgré une proposition de trêve de 21 jours par la France et les États-Unis. Netanyahu a souligné que tant que le Hezbollah persisterait dans son choix belliqueux, Israël se verrait contraint de réagir pour garantir la sécurité de ses citoyens.
Par ailleurs, le Premier ministre israélien a également critiqué l’ONU, qu’il a qualifiée de « farce méprisante », accusant l’organisation de partialité et d’antisémitisme. Il a affirmé que la légitimité de l’ONU resterait remise en question tant qu’Israël ne serait pas traité équitablement comme les autres nations.
Le conflit avec le Hamas a également été abordé, Netanyahu stipulant que la guerre ne prendrait fin que si le Hamas se rendait et libérait les otages. Il a aussi adressé un avertissement direct à l’Iran, évoquant la capacité d’Israël à atteindre n’importe quel point en Iran en cas d’agression.
Peu après son allocution, l’armée israélienne a effectué une frappe ciblée contre ce qui serait le quartier général du Hezbollah dans le sud de Beyrouth, entraînant des pertes humaines et des destructions significatives. Cette opération a été ordonnée directement par Netanyahu.
Cette escalade a provoqué une réaction de la part des Nations unies, exprimant une vive inquiétude face à la situation. En réponse aux événements, Netanyahu a écourté son séjour aux États-Unis pour retourner en Israël.