Alors que les élections législatives n’ont accordé la majorité absolue à aucun des trois blocs, le président Emmanuel Macron a appelé mercredi les «forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines» à «bâtir une majorité solide» sur la base de «compromis», condition préalable à la nomination d’un nouveau Premier ministre.
Des personnalités de la droite, telles que l’ancien chef de file des députés LR Olivier Marleix et le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, ont exhorté le président à nommer un responsable issu de leurs rangs pour éviter un gouvernement dirigé par la gauche. Édouard Philippe et Rachida Dati ont également soutenu l’idée d’une coalition entre LR et Renaissance.
Rachida Dati, désormais ministre de la Culture, a déclaré vendredi dans une interview au Parisien que sa famille politique devrait «soutenir une coalition» avec le bloc central pour éviter «le chaos du pays», soulignant que «les électeurs ne leur pardonneraient pas» de refuser la main tendue par le président de la République.
Deux jours après que Laurent Wauquiez, le nouveau patron des députés LR, s’est dit favorable à un «pacte législatif» avec le centre, Rachida Dati a temporisé, affirmant que «l’essentiel est d’être en soutien à ce gouvernement de coalition.»
Rachida Dati a critiqué la gauche, la qualifiant de «particulièrement minoritaire» avec seulement 27 % des voix, et a insisté sur le soutien de la majorité des Français en faveur des «républicains de tous les bords.»
Les discussions pour former un gouvernement continuent, avec Laurent Wauquiez affirmant que les discussions ne sont pas figées et que le «pacte législatif» pourrait conduire à une participation au gouvernement. Dati souligne que nombreuses sont les personnalités de la droite républicaine prêtes à s’engager dans cette coalition pour l’intérêt de la France.