Marco Rubio, nommé par Donald Trump au poste de secrétaire d’État, a désigné Kim Jong-un comme un « dictateur » lors d’une audition devant le Sénat, marquant une rupture notable avec l’approche plus conciliante de Trump lors de son premier mandat. Rubio a insisté sur la nécessité d’éviter une crise avec la Corée du Nord tout en dissuadant d’autres nations de poursuivre des programmes nucléaires.
Lors de son audition, Marco Rubio a décrit Kim Jong-un, le leader nord-coréen, comme un homme « d’environ 40 ans, préoccupé par la préservation de son pouvoir à vie ». Rubio a affirmé que Kim considère les armes nucléaires comme une garantie de son maintien au pouvoir, et que les sanctions internationales n’ont jusqu’ici pas freiné son ambition nucléaire.
L’approche de Donald Trump envers la Corée du Nord, marquée par des rencontres inédites avec Kim Jong-un, a également été abordée. Rubio a reconnu qu’il était initialement sceptique quant à cette stratégie, mais a salué les efforts de Trump qui ont contribué à une accalmie temporaire, bien que les progrès sur la dénucléarisation soient restés limités.
Rubio a souligné que la priorité pour les États-Unis serait de prévenir une crise tout en évitant de donner l’impression à d’autres États que la possession d’armes nucléaires est une voie vers la sécurité. Cette position marque une tentative de trouver un équilibre entre la dissuasion et la diplomatie.
Les relations entre Trump et Kim Jong-un, qui ont inclus des sommets et une correspondance personnelle, n’ont pas abouti à un accord durable sur la dénucléarisation. Toutefois, Rubio a noté que ces interactions ont temporairement stoppé les essais de missiles nord-coréens, un résultat qu’il juge partiel mais significatif.