Lors d’un sommet virtuel réunissant 25 dirigeants alliés de l’Ukraine, le Premier ministre britannique Keir Starmer a estimé que Vladimir Poutine devra « tôt ou tard » accepter des négociations de paix. Il a exhorté Moscou à cesser ses attaques et à accepter le cessez-le-feu proposé par les États-Unis, déjà validé par Kiev sous pression de Washington.
Starmer a rappelé que si la Russie venait à la table des négociations, il faudrait être prêt à garantir le respect du cessez-le-feu. Il a également averti que si Moscou continuait à refuser toute avancée, les alliés devraient intensifier la pression économique sur le Kremlin.
Cette initiative, soutenue notamment par Emmanuel Macron, vise à mettre en place une « coalition de volontaires » pour surveiller toute trêve potentielle. Cependant, la Russie exige toujours des concessions inacceptables de la part de l’Ukraine, notamment un retrait militaire.
Dans ce contexte, les États européens restent divisés sur l’engagement militaire. Si Londres et Paris se disent prêts à déployer des troupes en Ukraine, d’autres pays, comme l’Italie, refusent toute implication directe. Le sommet a également permis d’évoquer de nouvelles sanctions contre la Russie pour tenter d’accélérer une solution diplomatique.