A quelques jours désormais du second tour des législatives anticipées, Jordan Bardella veut rassembler et rassurer les Français.
Interrogé par Gilles Bouleau au JT de TF1, le chef du parti de la flamme s’impose comme le candidat à la succession de Gabriel Attal et le rempart face au danger de Jean-Luc Mélenchon :
« Je veux m’adresser à tous les Français.
J’invite tous les électeurs de la droite et du centre, mais aussi les électeurs de la gauche modérée qui n’acceptent cette dérive vers l’extrémisme de Jean-Luc Mélenchon, à venir travailler à mes côtés pour redresser le pays. »
Aura-t-il la majorité absolue ? A cette question fatidique, Jordan Bardella précise :
« S’il manque deux ou trois fauteuils pour avoir cette majorité absolue, il n’est pas impensable que ses députés élus sous d’autres couleurs, Divers Droite, Républicains, acceptent de travailler à nos côtés et de voter la confiance [au gouvernement] ».
Avec une simple majorité relative, Jordan Bardella rappelle qu’il n’ira pas à Matignon :
« Sans majorité absolue on se retrouve précisément à mi-mandat dans la situation d’une dissolution de l’Assemblée nationale parce que Emmanuel Macron n’a plus les leviers pour agir, donc il faut sortir le pays de cette situation de blocage ».
Avec déjà 39 députés élus pour le Rassemblement national et ses alliés au premier tour des élections législatives, le parti nécessite encore 250 plus un élu pour voir cette majorité absolue se réaliser.
Marie Falicon