L’administration de Joe Biden a annoncé, avant son départ de la Maison Blanche, une vente d’armes à Israël estimée à 8 milliards de dollars. Ce contrat, qui doit encore être validé par le Congrès, inclut des missiles air-air, des obus d’artillerie et des missiles Hellfire, destinés à renforcer la capacité de défense israélienne face aux menaces iraniennes et régionales.
Cette décision intervient dans un contexte de critiques croissantes contre l’administration Biden, notamment en raison des pertes civiles massives à Gaza, où plus de 45 000 Palestiniens auraient été tués depuis le début des hostilités en octobre 2023. Malgré des appels d’élus démocrates comme Bernie Sanders à suspendre les ventes d’armes offensives, l’administration a maintenu son soutien à Israël, tout en demandant une augmentation de l’aide humanitaire.
La guerre de Gaza, déclenchée après une attaque meurtrière du Hamas en Israël, continue de faire rage. Les tentatives de négociations pour un cessez-le-feu, menées sous l’égide du Qatar et de l’Égypte, n’ont pas encore abouti, malgré la pression internationale et des manifestations en Israël pour la libération des otages détenus par le Hamas.
Donald Trump, qui s’apprête à reprendre ses fonctions de président, a réaffirmé son soutien indéfectible à Israël. Contrairement à ses prédécesseurs, il n’a pas exprimé de soutien explicite à un État palestinien, bien qu’il se dise favorable à un cessez-le-feu à Gaza.
La bande de Gaza, ravagée par des mois de bombardements, est aujourd’hui presque entièrement détruite, avec 90 % de ses 2,3 millions d’habitants déplacés. Les négociations indirectes se poursuivent, mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de poursuivre les opérations militaires jusqu’à la destruction totale du Hamas.
Cette nouvelle vente d’armes, ajoutée à l’aide militaire américaine record de 17,9 milliards de dollars depuis octobre 2023, reflète l’alliance stratégique entre les deux pays, mais continue de susciter des controverses internationales et nationales.