JO Paris 2024 : Mélenchon n’a pas vu d’un bon oeil les tableaux de La Cène et de Marie-Antoinette
Jean-Luc Mélenchon a salué un « spectacle réussi » tout en se montrant critique des tableaux représentant la Cène et Marie-Antoinette décapitée.
Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, la surprise fut totale avec l’apparition du groupe de metal français Gojira entre les prestations attendues de Lady Gaga et Aya Nakamura. Cependant, ce n’est pas seulement la musique qui a fait parler, mais aussi certaines images controversées, notamment une reconstitution de la Cène avec des drag queens, et une représentation de Marie-Antoinette décapitée.
La Conférence des évêques de France a exprimé son mécontentement, déplorant « des scènes de dérision et de moquerie du christianisme ». Ironiquement, cette critique trouve écho chez Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, mais pour des raisons fondamentalement différentes.
Dans une note de blog publiée le 27 juillet, Mélenchon s’est dit « happé » par le spectacle à « l’esprit rebelle » orchestré par Thomas Jolly, le qualifiant de « spectacle réussi ». Cependant, il a exprimé ses réserves quant à certains éléments de la mise en scène.
Jean-Luc Mélenchon a particulièrement critiqué la représentation de la Cène, affirmant : « À quoi bon risquer de blesser les croyants ? Même quand on est anticlérical ! ». Il a insisté sur l’inutilité de froisser les croyants, rappelant que beaucoup trouvent dans leur foi un soutien essentiel pour leur vie quotidienne.
Mélenchon a également remis en question la représentation de la tête coupée de Marie-Antoinette à la Conciergerie. Il s’est interrogé sur le choix de représenter Marie-Antoinette plutôt que son mari, Louis XVI, et a critiqué l’évocation de la peine de mort, une pratique qu’il juge archaïque et inacceptable.
Le spectacle, bien que salué pour son esprit audacieux et sa mise en scène spectaculaire, a suscité des réactions mitigées. Mélenchon, tout en reconnaissant le talent et l’audace de la production, n’a pas manqué de souligner les aspects qu’il considère maladroits et potentiellement offensants.
Hector M.