La cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024, qui s’est déroulée le dimanche 11 août au Stade de France, a suscité une vague de réactions en Nouvelle-Zélande. La scène centrale, représentant un planisphère, a en effet omis d’inclure plusieurs nations, dont la Nouvelle-Zélande, ce qui a provoqué l’indignation de nombreux médias néo-zélandais.
Le site 1News a exprimé un fort sentiment d’injustice, en rappelant que malgré une récolte record de 10 médailles d’or et une 11e place au tableau des médailles, le pays, appelé Aotearoa en maori, n’a pas été représenté sur cette carte mondiale. « L’océan à côté de l’Australie était vide », souligne 1News, tout en notant que des pays de taille similaire, comme le Royaume-Uni et le Japon, figuraient bien sur la carte.
Cet oubli de la Nouvelle-Zélande n’est pas un phénomène nouveau. En 2018, l’ancienne Première ministre Jacinda Ardern avait même participé à un film humoristique avec le comédien Rhys Darby sur ce sujet, où ils évoquaient les raisons derrière la disparition récurrente de la Nouvelle-Zélande des cartes du monde. Le site australien 7News rappelle également que cet oubli est si courant qu’une page Wikipedia y est consacrée, expliquant que la projection de Mercator, souvent utilisée pour les planisphères, est en partie responsable de cette omission.
La Nouvelle-Zélande n’est pas la seule à avoir été oubliée lors de cette cérémonie. Madagascar, Cuba, les Philippines et l’Indonésie, entre autres, ont également été absents de ce planisphère, selon une page Facebook intitulée « Terrible maps » qui a recensé ces oublis. Cette situation a alimenté un débat plus large sur la représentation géographique dans les événements internationaux, suscitant des discussions sur l’importance de la précision et de l’inclusivité dans ces représentations.
Alice Leroy