La mairie de Paris, par l’intermédiaire de David Belliard, adjoint aux mobilités, a sollicité une révision de l’installation des barrières de sécurité dans le centre de Paris en prévision des Jeux Olympiques. Dans un courrier daté du 16 juillet, adressé au préfet de police Laurent Nunez et transmis le 18 juillet à l’AFP, Belliard demande de « reconsidérer certaines emprises et neutralisations de l’espace public » pour faciliter les déplacements des piétons et des cyclistes.
Des Déplacements Entravés
Les nombreux blocages créés par les barrières entravent les déplacements des piétons, des poussettes, des fauteuils roulants et des cyclistes. Les pistes cyclables, développées spécialement pour les JO, sont particulièrement touchées, servant souvent de stationnement pour les véhicules de police. La situation est d’autant plus problématique que les Jeux sont synonymes de réduction de la circulation automobile et d’une utilisation accrue des transports en commun.
Réactions des Parisiens
Depuis le 8 juillet, environ 44 000 barrières ont été installées sur les trottoirs et les chaussées des quais de Seine et des rues environnantes, suscitant la colère des résidents, travailleurs et commerçants parisiens. Ces barrières, posées par la préfecture de police, visent à sécuriser la cérémonie d’ouverture du 26 juillet et les épreuves de cyclisme et de course à pied.
Mesures de Sécurité et Mécontentements
Le périmètre « gris » ou SILT (sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme) est en vigueur depuis jeudi matin, ce qui a également suscité des mécontentements. Les Parisiens, sans pass d’accès, se trouvent empêchés de passer dans certaines zones, alimentant encore plus les frustrations. La mairie de Paris espère que le préfet de police répondra favorablement à ces demandes pour améliorer la circulation pendant les Jeux Olympiques.
Hector M.