Les récentes déclarations du Comité olympique portugais (COP) ravivent les polémiques autour de la qualité de l’eau de la Seine. Deux jours après la course de relais mixte du lundi 5 août, le COP a annoncé que deux de ses triathlètes, Vasco Vilaça et Mélanie Santos, avaient développé des infections gastro-intestinales. Après avoir nagé dans la Seine et terminé cinquièmes de la course, les deux athlètes ont souffert de vomissements, diarrhées et autres symptômes. Le COP a assuré que l’état de Vasco Vilaça est stable et que l’équipe médicale suit de près sa situation au village olympique.
Vasco Vilaça a partagé son ressenti sur Instagram, expliquant qu’il avait ressenti des symptômes similaires à une grippe intestinale dès mardi soir. Il a toutefois cherché à relativiser en soulignant l’importance des performances accomplies par son équipe à Paris. Mélanie Santos a également été touchée, mais de façon moins sévère. Ces cas viennent s’ajouter à ceux d’autres triathlètes ayant souffert de problèmes gastriques lors de ces Jeux, renforçant les inquiétudes concernant la qualité de l’eau de la Seine.
En dépit de ces incidents, le triathlète belge Claire Michel avait récemment démenti toute responsabilité de la Seine dans son propre malaise, affirmant que les analyses avaient révélé un virus, et non une contamination liée à l’eau. De même, le président de la Fédération suisse de triathlon, Pascal Salamin, a minimisé les inquiétudes, précisant que les problèmes rencontrés par ses athlètes étaient probablement d’origine virale, indépendamment de la qualité de l’eau.
Alice Leroy