Dans une interview accordée à Télé-Star ce lundi 13 mai, Jérémy Ferrari, l’humoriste de 39 ans, s’est ouvert avec une sincérité désarmante sur son « côté sombre », lui qui se prépare à faire ses débuts au cinéma dans le prochain long métrage « Roqya ». Ferrari fait partie de ces personnalités qui brisent les tabous autour des addictions. Le 17 février dernier, lors de son passage sur RTL, il avait déjà évoqué avec franchise son combat contre l’alcoolisme et sa victoire sur cette dépendance.
L’humoriste a évoqué sans détour son passé difficile, révélant : « Cette violence et ce côté sombre, je les ai en moi. Sinon, il y a sept ans, je ne me serais pas retrouvé au bord d’une fenêtre pour me suicider. » Malgré avoir abandonné l’alcool, il admet que chaque jour est une bataille pour maintenir une apparence de jovialité : « Si je me laissais aller, je m’écroulerais. J’ai arrêté l’alcool, mais je continue à lutter au quotidien pour apparaître joyeux. »
Pour surmonter ses démons, Ferrari se plonge dans son travail et pratique intensivement les arts martiaux depuis son enfance, confiant : « J’ai débuté le judo à 8 ans. Mon père, à l’ancienne, voulait que je sache me défendre. C’est devenu une passion. » Mais malgré son succès professionnel, il avoue avoir du mal à exprimer ses émotions et à être tactile, déclarant : « J’apprends peu à peu à le faire, mais je ne suis pas très tactile, je ne dis pas facilement ‘je t’aime’. »
Sensibiliser le public aux addictions reste une mission importante pour Jérémy Ferrari. Déjà en 2022, il confiait que le temps lui permettrait de guérir : « Je ne me suis jamais senti aussi libre, car ce ne sont plus mes troubles qui décident. » Son parcours vers la guérison est jalonné de difficultés, mais il semble avoir trouvé un équilibre qui lui permet de continuer à avancer.
Loin de son image d’humoriste, Jérémy Ferrari se lance dans le cinéma avec un rôle sérieux dans « Roqya ». Incarnant le personnage de Dylan, directeur d’auto-école à Noisy-le-Sec, il se confie sur les similitudes entre son personnage et lui-même : « Sa difficulté à exprimer ses émotions. J’apprends peu à peu à le faire, mais je ne suis pas très tactile, je ne dis pas facilement ‘je t’aime’. »
À travers ce nouveau rôle, Ferrari révèle un peu plus de sa part d’ombre. En effet, dans son dernier spectacle « Anesthésie générale », il aborde ouvertement ses problèmes d’alcoolisme, d’addiction aux médicaments et sa dépression sévère. Son choix de ce rôle au cinéma semble donc être une continuation logique de son travail de guérison.
« Roqya » sortira en salles le 15 mai, offrant au public une nouvelle facette de Jérémy Ferrari, bien loin de ses habituelles performances comiques.