Jean-Marc Morandini réagit à sa condamnation et « s’interroge sur la sévérité dont il est l’objet »

Jean-Marc Morandini réagit à sa condamnation et « s’interroge sur la sévérité dont il est l’objet »

Ce vendredi, Jean-Marc Morandini a été condamné en appel ce vendredi à deux ans de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende pour corruption de mineurs. Les faits concernent trois adolescents entre 2009 et 2016. La cour d’appel de Paris a également prononcé une interdiction d’exercer une profession en contact avec des mineurs et confirmé son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes. 

Suite à cette condamnation, le journaliste a réagi dans un communiqué, dénonçant la « sévérité » dont il fait l’objet.

Voici le communiqué de Jean-Marc Morandini :

« Jean-Marc MORANDINI prend acte de la décision de la Cour d’appel de Paris ce jour. Il tient néanmoins à souligner deux éléments essentiels : aucun geste déplacé ne lui a jamais été reproché dans ce dossier et les 2 plaignants qui subsistent avaient plus de 15 ans au moment des faits.

Jean-Marc Morandini réfute à nouveau toute notion de « corruption ».

En outre, plusieurs points interpellent :

Pourquoi la question préalable de constitutionalité (QPC) a-t-elle été écartée ?

Pourquoi, malgré ma demande, les autorités chargées d’enquêter ont refusé de récupérer et de joindre au dossier la totalité des messages sur X pour comprendre les échanges dont seuls certains morceaux ont été sortis de leur contexte ?

Pourquoi l’instruction n’a-t-elle pas joint au dossier pendant plusieurs mois une lettre dans laquelle un des plaignants confirmait que Jean-Marc MORANDINI ne connaissait pas son âge et qu’il retirait sa plainte ?

Jean-Marc MORANDINI respecte la justice et les lois de son pays mais s’interroge sur la sévérité dont il est l’objet, alors que, par exemple, le mois dernier, un homme ayant défiguré un médecin à coups de poings à Drancy n’a pas eu un seul jour de prison, ou qu’un jeune homme qui a renversé volontairement un policier à Schiltigheim, l’envoyant à l’hôpital, n’a écopé que de 4 mois avec sursis. Sans parler de cette mère, entrée ce week-end avec un couteau dans un lycée à Poissy, qui ne sera même pas poursuivie. Faut-il croire que la sévérité est sélective en fonction du statut, de la notoriété, des origines ou de l’employeur du mis en cause ?

Autant d’éléments qui ont convaincu JM MORANDINI de se pourvoir en cassation. Il reste par conséquent présumé innocent, et sera attentif au respect de cette présomption.

Jean Marc »

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Entré à la rédaction d’Entrevue en 1999 en tant que stagiaire avant d'en devenir le rédacteur en chef en 2014, Jérôme Goulon a dirigé le service reportages et réalisé de grosses enquêtes en caméra cachée et d’infiltration. Passionné de médias, d’actualité et de sport, il a publié de nombreuses interviews exclusives. En parallèle, il apparaît régulièrement depuis 2007 à la télévision sur différentes chaînes ( TF1, France 3, M6, C8, NRJ 12, RMC Story ), notamment sur les plateaux de Jean-Marc Morandini et Cyril Hanouna. Il a également été chroniqueur pour Non Stop people (groupe Canal+) et sur Radio J. 

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