L’ancien candidat à l’élection présidentielle, Jean Lassalle, a échoué à reprendre son siège de député dans la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques lors des élections législatives du dimanche 7 juillet. Le socialiste Iñaki Echaniz, sortant et désormais réélu, l’a largement devancé.
Un retour manqué pour Jean Lassalle
Après avoir été député de cette circonscription de 2002 à 2022, Jean Lassalle espérait un retour triomphal à l’Assemblée nationale. Cependant, il n’a récolté que 23,16% des voix lors du second tour, terminant à la troisième place d’une triangulaire qui incluait également le candidat du Rassemblement national. Lassalle a été largement devancé par Iñaki Echaniz, qui a obtenu près de 48% des suffrages, et par le candidat du Rassemblement national, qui a terminé à la deuxième place avec 28,92% des voix.
Des difficultés dès le premier tour
Le premier tour, qui s’était tenu le dimanche 30 juin, avait déjà marqué une déconvenue pour Jean Lassalle. Il n’avait alors recueilli que 18,05% des voix, un score qu’il avait lui-même qualifié de « solide branlée » dans une interview à France Bleu Béarn. Malgré cette contre-performance, Lassalle avait décidé de se maintenir au second tour, espérant un renversement de situation.
Un léger sursaut au second tour
Entre les deux tours, Jean Lassalle a réussi à gagner 3 000 voix supplémentaires. Cependant, cette progression n’a pas suffi à inverser la tendance. Dans son fief de Lourdios-Ichère, il a tout de même remporté 60% des voix, signe d’un soutien local encore solide.
Iñaki Echaniz réélu
Iñaki Echaniz, le député socialiste sortant, continuera donc de représenter la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques à l’Assemblée nationale. Après l’annonce de sa réélection, il a simplement remercié ses électeurs en plusieurs langues locales sur le réseau social X : « Merci, Milesker, Mercés ».
Une Assemblée renouvelée
Iñaki Echaniz siègera dans un groupe socialiste renforcé, qui comptera une soixantaine de députés selon les projections d’Elabe pour BFMTV. Par ailleurs, le Nouveau Front Populaire a terminé en tête du second tour des élections législatives, avec plus de 180 sièges, bien qu’il reste loin de la majorité absolue.
Cette défaite marque un tournant pour Jean Lassalle, qui, malgré un retour en politique après une période de maladie, n’a pas réussi à retrouver sa place à l’Assemblée nationale.