Ce samedi, Israël Katz, ministre israélien des Affaires étrangères, a accusé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, d’antisémitisme à la suite des critiques formulées par ce dernier à l’égard d’une frappe israélienne ayant causé la mort de six employés de l’UNRWA, l’agence onusienne en charge des réfugiés palestiniens. Cette frappe, survenue le 12 septembre, a détruit une école servant de refuge dans la bande de Gaza.
Borrell avait vivement dénoncé l’attaque, accusant Israël de mépris pour le droit international humanitaire. « Il y a une différence entre les critiques légitimes et les désaccords politiques, qui sont normaux entre amis, et la campagne antisémite et haineuse que M. Borrell mène contre Israël », a riposté Katz, ajoutant que le diplomate européen « tente constamment de faire adopter des sanctions contre Israël au sein de l’UE ».
L’armée israélienne a affirmé que la frappe visait des « terroristes » opérant dans cette école et que des précautions avaient été prises pour minimiser les pertes civiles. Selon l’UNRWA, il s’agit de l’attaque la plus meurtrière visant son personnel depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas en octobre 2023, avec plus de 220 employés de l’agence tués à ce jour.
La déclaration d’Israël Katz a rapidement fait le tour de la presse, provoquant des réactions contrastées sur la scène internationale, notamment en Europe, où les tensions entre Israël et l’Union européenne continuent de s’intensifier.