Infanticide à Brest : trente ans de prison requis contre le père

Infanticide à Brest : trente ans de prison requis contre le père

Au troisième jour du procès du meurtre d’un nourrisson survenu en 2022 à Brest, l’avocate générale a requis trente années de réclusion criminelle contre le principal accusé. Le verdict est attendu ce vendredi 14 mars.

« Monsieur n’a laissé aucune chance à son fils de survivre. » Ces mots, prononcés par Me Anne Chanteux-Caron, avocate des parties civiles, ont marqué l’ouverture des plaidoiries ce jeudi 13 mars devant la cour d’assises du Finistère. Depuis trois jours, les débats reviennent sur la nuit du 26 septembre 2022, lorsque Bradley Wendt, alors âgé de 21 ans, aurait violemment secoué son fils de sept mois à quinze reprises, jusqu’à ce que la tête du nourrisson percute le sol.

Face à l’horreur des faits, l’accusation a insisté sur la brutalité extrême du geste, écartant toute circonstance atténuante. L’accusé, lui, a évoqué un geste incontrôlé sous l’effet de la fatigue et du stress, sans intention de tuer. Ses avocats tentent de plaider une peine réduite, invoquant son jeune âge et son absence de passé criminel.

Le verdict de la cour est attendu ce vendredi.

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