Un récent sondage CSA pour Europe 1, CNews et Le Journal du Dimanche révèle une tendance inquiétante mais prévisible : 66% des Français estiment qu’il faut cesser immédiatement toute immigration en provenance d’Algérie. Une proportion massive, révélatrice d’un ras-le-bol face à une situation devenue insoutenable. Alors que les relations diplomatiques entre Paris et Alger s’enveniment, les récents faits divers et provocations n’ont fait qu’attiser les tensions.
Un système à bout de souffle : le coût exorbitant des détenus étrangers
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2022, les prisons françaises comptaient 17 198 détenus étrangers. Parmi eux, les Algériens représentaient 20%, soit 3 472 détenus. Si l’on inclut les binationaux, ce chiffre grimpe à un détenu sur quatre ayant la nationalité algérienne. Cette surreprésentation a un coût : près de 700 millions d’euros annuels sont engloutis dans la prise en charge de ces détenus étrangers. Une somme colossale, payée par les contribuables français, qui souligne l’échec cuisant d’une politique migratoire laxiste et aveugle.
Une diplomatie algérienne arrogante et irrespectueuse
L’arrestation récente de Boualem Sansal, écrivain franco-algérien de renom, incarne à elle seule le mépris qu’affiche désormais l’Algérie envers la France. Alors que le président Emmanuel Macron dénonçait, il y a quelques jours, une incarcération « déshonorante » pour Alger, la réponse algérienne fut cinglante et méprisante, qualifiant ces propos d’« inacceptables ». Ce bras de fer diplomatique, loin d’être un cas isolé, illustre une tendance de fond : l’Algérie ne respecte plus la France et multiplie les provocations. Les accords franco-algériens de 1968, qui confèrent des privilèges dérogatoires en matière de séjour et d’emploi aux Algériens, semblent aujourd’hui obsolètes, voire nuisibles.
La dérive des influenceurs : la goutte d’eau de trop
Comme si cela ne suffisait pas, plusieurs influenceurs algériens ou franco-algériens dont Imad Tintin et Doualemn ont été arrêtés en France ces derniers jours pour avoir diffusé des vidéos haineuses en ligne. Incitation à la violence, propos anti-français : ces figures des réseaux sociaux se permettent des dérives inacceptables, profitant de la complaisance d’un système judiciaire souvent trop permissif. Ces agissements ne sont pas seulement le fait d’individus isolés, mais s’inscrivent dans un contexte plus large de défiance et d’agressivité envers la France, encouragés, selon certains experts, par des campagnes de déstabilisation coordonnées depuis Alger.
Un appel à la fermeté : les Français en ont assez
Face à cette situation, les Français semblent avoir tranché. Deux personnes sur trois souhaitent une interruption totale de l’immigration en provenance d’Algérie. Ce chiffre atteint 98% chez les électeurs du Rassemblement national et 78% chez les sympathisants des Républicains. Même au sein de la majorité présidentielle, 66% des sondés partagent cet avis, preuve que la fracture n’est plus uniquement idéologique, mais sociétale.
L’incapacité de la France à maîtriser ses flux migratoires, à faire respecter son autorité et à imposer des exigences claires à ses partenaires diplomatiques nous mène droit dans le mur. L’Algérie, autrefois partenaire stratégique, est devenue un acteur hostile et irrespectueux.
