L’ex ministre de la Culture a réagi à la chronique de Cyrille Eldin diffusée la semaine dernière, quelques heures seulement après l’annonce de son éviction du Gouvernement.
La semaine dernière, les médias français étaient tournés vers l’Élysée en attente de l’annonce officielle du remaniement ministériel. Quel ministre serait évincé ? Qui conserverait son poste ou changera de ministère ? Nombreux sont les journalistes a avoir tenté de décrypter les comportements des politiques, comme Yann Barthès du le Petit Journal mais également Cyrille Eldin, chroniqueur dans le Grand Journal.
Réputé pour taquiner les politiques à la sortie de l’Hémicycle à l’Assemblée Nationale ou du Conseil des Ministres, le chroniqueur avait pointé son micro devant Fleur Pellerin donnant lieu à une séquence particulièrement gênante : « Bonjour Madame la ministre, ou peut-être ‘au revoir’ ? Vous avez des infos ou pas ? » taquine le poil à gratter du Grand Journal. La ministre, visiblement embarrassée, répond : « J’ai mon projet de loi tout à l’heure, vous saurez bien assez tôt ». Mais Cyrille Eldin insiste face à une ministre qui tente d’éviter les questions, totalement perdue. Face à son silence, le chroniqueur lui demande : « Vous voulez que je vous foute la paix ?« , Fleur Pellerin répond : « Oui, je veux bien ». Une réaction qui montre que la ministre de la Culture était déjà au courant de son éviction. Quelques heures plus tard, Fleur Pellerin était remplacée par Audrey Azouley au Ministère de la Culture.
Mais maintenant qu’elle a retrouvé la liberté de s’exprimer, l’ex-ministre s’est servie de son compte Twitter pour régler ses comptes : « Merci pour votre infinie délicatesse. Cette séquence était un indispensable et édifiant décryptage de l’actualité ! »
@GrdJournal Merci pour votre infinie délicatesse. Cette séquence était un indispensable et édifiant décryptage de l’actualité !
— Fleur Pellerin (@fleurpellerin) 14 Février 2016
De retour en plateau, Maitena Biraben commentera un moment « violent« , Cyrille Eldin avouant : « C’est cruel à posteriori ».