Les négociations à gauche sont de nouveau au point mort. Huguette Bello, présidente de la région de La Réunion, a annoncé ce dimanche 14 juillet qu’elle « décline sans plus attendre l’offre » de devenir Première ministre au nom du Nouveau Front Populaire (NFP), en raison de l’absence d’accord entre les partenaires de gauche.
Dans un communiqué, Bello a expliqué qu’elle « prend acte » de ce que sa candidature « ne fait pas l’objet d’un consensus entre toutes les composantes du Nouveau Front Populaire, et notamment qu’elle n’est pas soutenue par le Parti Socialiste ». Elle a ajouté : « Dans ces conditions et soucieuse d’un accord rapide au sein du NFP, j’ai décidé de décliner sans plus attendre l’offre qui m’a été faite ».
Le NFP reste donc sans candidat unanime pour prétendre à Matignon, alors que le gouvernement actuel, dirigé par Gabriel Attal et le groupe Renaissance à l’Assemblée, doit bientôt démissionner. Les communistes et les insoumis avaient soutenu la candidature de Bello, mais le refus du Parti Socialiste a rendu impossible un consensus. La recherche d’un nouveau candidat capable de réunir la gauche autour de sa candidature continue.
Ce dimanche 14 juillet, Huguette Bello a annoncé qu’elle renonce à être la candidate du Nouveau Front Populaire à Matignon, soulignant le manque de soutien unanime des différentes composantes du NFP, particulièrement de la part du Parti Socialiste. « Dans ces conditions et soucieuse d’un accord rapide au sein du NFP, j’ai décidé de décliner sans plus attendre l’offre qui m’a été faite », a-t-elle déclaré. Les négociations pour trouver un candidat de gauche consensuel doivent désormais repartir de zéro.