Herbert Kickl promet une « Autriche forteresse » lors d’un meeting à Vösendorf

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Le chef du Parti autrichien de la Liberté (FPÖ), Herbert Kickl, a réaffirmé ses positions fermes sur l’immigration et les valeurs traditionnelles lors d’un meeting à Vösendorf, près de Vienne, le 18 janvier. « On va construire notre Autriche forteresse à coup de demandes d’asiles rejetées, d’avis d’expulsions et de charters », a-t-il déclaré devant une foule enthousiaste, alors que son parti, arrivé en tête aux législatives de septembre, négocie pour obtenir la chancellerie.

Kickl a dénoncé ce qu’il appelle une « migration déguisée » et réitéré sa vision restrictive de l’asile, le limitant à une « protection proche des régions en crise ». Il a également critiqué le nombre de demandes d’asile déposées ces dernières années, qu’il juge « trop élevé », appelant à un objectif de « zéro asile », qu’il compare au « zéro déficit ».

Sur les questions sociétales, le leader populiste a plaidé pour un « retour aux deux sexes » et défendu une vision traditionnelle de la famille, composée d’un père, d’une mère et d’enfants. Cette déclaration intervient dans un pays où le mariage et l’adoption pour tous sont légalement reconnus depuis 2019, suscitant des controverses autour des propos de Kickl.

Critiquant également l’Union européenne, qu’il accuse de mener un « communisme climatique » comparable à « l’URSS et ses grandes planifications », Kickl a rendu hommage à la génération d’après-guerre qui a reconstruit l’Autriche. Il a conclu en affirmant que sa génération avait pour mission de préserver la prospérité pour les générations futures. Un discours qui reflète l’orientation nationaliste et conservatrice du FPÖ, prêt à diriger le pays.

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