Harcèlement dans les transports en commun : « MeeToo » sauf pour le Rassemblement national

Entrevue 3

A l’occasion de son débat sur TF1 avec Gabriel Attal et Manuel Bompard, le chef du Rassemblement national a rappelé la difficulté pour les femmes de circuler dans les transports en commun face au harcèlement et à la menace des violences sexuelles. La députée sortante insoumise Ersilia Soudais a vivement réagi :  

« Non, Bardella, je n’ai pas peur dans les transports en commun, et je ne m’y fais pas harceler en raison de mes tenues. C’est sur les réseaux et dans les médias qu’on me harcèle à ce sujet. Arrêtez d’instrumentaliser le féminisme à des fins racistes. » 

Une sororité exclusive 

Alors que la gauche a largement contribué à la vague de libération de la parole des femmes victimes de violence (parfois à mauvais escient brisant la vie de personnalités innocentes), l’heure n’est plus au « MeeToo » et aux « On te croit ». S’il fallait une preuve de plus que cette sororité est réservée à l’extrême-gauche, l’insécurité dans les transports en commun en est l’illustration. 

L’insécurité dans les transports, ce que disent les chiffres officiels 

Et pourtant. Si la gauche refuse de croire les témoignages des femmes victimes de l’insécurité et le profil type de leurs agresseurs, elle devrait tout de même accepter les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur. 

Dans un document intitulé « Les vols et violences dans les réseaux de transports en commun en 2019 », le ministère de l’Intérieur revient sur le cas explicite de l’Île-de-France. 

Selon les chiffres gouvernementaux, les étrangers y sont responsables de : 

  • 63% des violences sexuelles ;
  • 93% des vols sans violence, dont 62% commis par des ressortissants du Maghreb ; 
  • 66% des vols violents, dont 48% du Maghreb et 13% du reste de l’Afrique. 

Hors Île-de-France, les étrangers représentent tout de même : 

  • 32% des violences sexuelles ; 
  • 64% des vols sans violence dont 40% du Maghreb ;
  • 35% des vols violents.
Entrevue 4

La surreprésentation est d’autant plus frappante quand on sait que les étrangers ne représentaient que 7,46% de la population sur la même période (5 millions sur 67 millions en 2019) : 

Entrevue 5

Marie Falicon

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