Guillaume Meurice, humoriste et ancienne voix de France Inter, a confirmé avoir refusé d’être candidat de La France Insoumise (LFI) lors des dernières élections législatives. Dans une interview avec Le Parisien, il a confirmé que le parti l’avait approché avec une proposition qui incluait un « parachutage » électoral, une pratique contre laquelle il a souvent milité.
Selon Meurice, LFI lui avait assuré des circonscriptions où sa victoire était quasiment garantie. Cependant, fidèle à ses principes et à son engagement envers une politique plus transparente, il a décliné cette offre. « Ils m’assuraient des endroits où la victoire était possible mais c’était des parachutages, alors que j’ai fait 60 chroniques pour les dénoncer, » a expliqué l’humoriste. Il a ajouté que sa réponse n’avait pas tardé : il trouvait l’idée discutable, mais cela l’amusait de discuter de ces propositions.
L’interaction de Meurice avec LFI a également été teintée d’humour. En plus de refuser leur offre, il a proposé de façon plaisante de devenir le président de l’Assemblée nationale, une offre que le parti a, sans surprise, refusée. Cette réplique humoristique met en lumière le style caractéristique de Meurice, qui utilise souvent l’ironie et la satire pour aborder des sujets sérieux.
Au-delà de ces échanges, l’histoire de Meurice avec France Inter a également joué un rôle dans ses décisions. Récemment licencié pour « déloyauté répétée à l’égard de l’entreprise » suite à une blague controversée sur le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, il a été soutenu par la gauche et l’extreme-gauche durant son conflit avec la direction de la radio. Meurice, qui n’a jamais caché son inclination pour les idées de gauche radicale, a toujours affirmé ne rouler pour personne, cherchant à maintenir une certaine indépendance dans son travail de satiriste.
Son retour est prévu sur Radio Nova à partir du 8 septembre avec « La Dernière », un nouveau rendez-vous dominical. Ce nouveau départ marque un tournant dans sa carrière après ses années à France Inter, lui offrant une nouvelle tribune sur cette radio qui a vu passé dans ses studios des humouristes tels que Yassine Bellatar ou Djamil Le Shlag