A l’approche du premier tour des élections législatives anticipées, les représentants de l’alliance conclue entre le Rassemblement national et la frange ciottiste des Républicains continuent de défendre leur stratégie politique. Depuis quelques jours, Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains, est pleinement impliqué dans cette démarche.
Invité du 18h20 de Franceinfo mercredi 26 juin, Guilhem Carayon a expliqué que les deux partis de droite avaient de grands points d’accord, permettant de fonder leur alliance. « Nous avons aujourd’hui 90% ou 95% des points communs avec le Rassemblement national », a affirmé le soutien d’Eric Ciotti, ajoutant que ce qui les « rassemble » est « plus important » que ce qui les « différencie ». Par ailleurs, Guilhem Carayon a déclaré que les Français soutenaient largement leur décision de rassemblement ainsi que les mesures qui en découlent. « Les propositions que nous défendons sur les questions de sécurité, sur l’immigration, elles sont approuvées par une très large majorité de Français », a-t-il défendu, avant d’affirmer qu’il ne « pense pas » qu’une « très large majorité de Français soit raciste ou extrémiste ». Enfin, le président des Jeunes Républicains est revenu sur les divergences existant à propos de la réforme des retraites : « Le départ à 60 ans, c’est pour ceux qui ont commencé à travailler avant l’âge de 20 ans. Pour celui qui a commencé à travailler à 23 ans ou 24 ans, il partira évidemment beaucoup plus tard ». Ce dernier a aussi affirmé qu’il est était impossible « d’uniformiser avec un âge légal le traitement des retraites », et que le sujet doit plutôt être traité au « cas par cas ».
Mardi 25 juin, Guilhem Carayon a été interviewé par BFMTV pour revenir sur les mêmes questions. Evoquant des « retours globalement bons » à propos de son alliance électorale, il a expliqué que les Français avaient « une attente très forte », avec « beaucoup d’espérence et à la fois de colère ». « Les gens voient bien qu’il y a une alternative crédible, solide, qui est en train de se préparer, et si les Français votent dimanche on peut créer les conditions à une majorité absolue à l’Assemblée nationale », a-t-il déclaré, appelant les Français à soutenir l’alliance LR-RN.
Simon Bradane