Les dissensions internes persistent au sein du Nouveau Front Populaire, exacerbées par l’investiture d’Aly Diouara, candidat désigné pour remplacer Raquel Garrido, écartée contre toute attente. Cette nomination a suscité une vive polémique en raison de publications antérieures sur le réseau social X qui ont ravivé les critiques.
Diouara a été particulièrement critiqué pour avoir qualifié Raphaël Glucksmann de « candidat sioniste » lors des élections européennes, dénonçant vigoureusement les positions de certains dirigeants locaux, dont ceux du Parti socialiste. Dans un tweet datant du 12 mai, il a affirmé que ces élus soutenaient Glucksmann, qu’il décrivait comme représentant la « droite libérale de gôche (sic) ».
Malgré ces accusations, Manuel Bompard, député LFI sortant, a minimisé les propos de Diouara lors de son intervention sur BFM Politique, affirmant que ces déclarations visaient à caractériser les positions politiques de Glucksmann plutôt qu’à promouvoir des stigmatisations.
Mathilde Panot présidente du groupe des députés LFI, a défendu Diouara contre les critiques, exprimant son souhait d’arrêter la stigmatisation des candidats du mouvement. Elle a souligné la nécessité de maintenir l’unité au sein du NFP malgré les divergences internes.
La situation soulève des questions sur la capacité du NFP à maintenir son unité et sa cohérence politique face aux défis à venir, notamment la montée de l’extrême droite et la nécessité de présenter une alternative solide et unifiée à Emmanuel Macron.
Hector M.