Gérald Darmanin sur BFMTV : critiques acerbes des opposants et propositions de mesures fermes

Entrevue 1

Ce mercredi 19 juin, Gérald Darmanin était l’invité de BFMTV. Il s’est prononcé sur les élections législatives en cours, mais aussi sur son poste de ministre de l’Intérieur.


Dans un premier temps, Gérald Darmanin a commenté la campagne actuelle et les rebondissements qui l’animent, présentant les élections législatives comme un affrontement entre « trois fronts » dans lequel son parti tient le rôle du « front républicain ». Cette intervention fut également l’occasion pour Gérald Darmanin de critiquer une nouvelle fois les camps qui s’opposent au sien. Le ministre de l’Intérieur a ainsi qualifié la politique du Rassemblement national de « politique du tango », accusant Jordan Bardella de réaliser « un pas en avant » et « deux pas en arrière », mais également de « ne pas être prêt » à exercer la fonction de Premier ministre. « Ce n’est plus un parti politique, c’est une ratatouille où chacun vient avec, me semble-t-il, des messages extrêmement contradictoires », a-t-il déclaré, reprochant également au parti d’extrême droite de « trier les Français selon leurs origines ».

Ce fut aussi l’occasion pour le ministre de l’Intérieur de dénoncer une nouvelle fois l’alliance conclue entre Eric Ciotti et le Rassemblement national, qualifiant cette décision de « crime contre l’honneur de la droite française ». De plus, Gérald Darmanin a également fortement critiqué l’autre côté de l’échiquier politique, et notamment la France Insoumise, qu’il a défini comme « antinationale » pour défendre Emmanuel Macron et sa qualification « d’immigrationniste » utilisée pour définir leur programme.


Evoquant également son rôle de ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a annoncé qu’il allait « proposer » la dissolution du Groupe d’Ultradroite (GUD) au président de la République. » Ce sont des gens qui pensent qu’il y a une suprématie blanche, qui portent des propos antisémites extrêmement graves », a-t-il déclaré. Enfin, il a annoncé que près de « 553 000 » procurations avaient été enregistrées pour les prochaines élections législatives, soit « cinq fois plus » que lors du scrutin de 2022 à la même période.

Simon Bradane

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