François Hollande, ancien président de la République française, a été élu député de la Corrèze lors du second tour des élections législatives de 2024. Malgré ce succès électoral, il a affirmé ne pas être candidat pour le poste de Premier ministre, préférant se concentrer sur des enjeux de politique étrangère. Cette déclaration intervient alors que le Nouveau Front populaire est arrivé en tête des législatives, suscitant des réactions diverses au sein de la gauche.
François Hollande : une victoire en Corrèze
François Hollande a remporté une victoire significative dans la 1ère circonscription de Corrèze avec 43,10 % des voix. Il a devancé la candidate du Rassemblement National, Maïtey Pouget (31,69 %), et le député sortant des Républicains, Francis Dubois (25,21 %). Ce succès marque le retour de Hollande à l’Assemblée nationale, faisant de lui le deuxième ancien chef d’État à y siéger après Valéry Giscard d’Estaing en 1984.
Déclarations de Hollande : pas de candidature au gouvernement
Lors de ses interventions sur diverses chaînes de télévision, François Hollande a clairement indiqué qu’il ne se portait pas candidat pour diriger un gouvernement. Sur BFMTV, il a déclaré : « Pour être dans un gouvernement, faut-il encore être candidat à le diriger ? Je ne le suis pas ». Il a également souligné son désir d’être utile à la France en matière de politique étrangère, en raison de son expérience passée et de ses exigences en la matière.
Un rôle actif mais différent
Hollande a expliqué sur France 2 que son objectif principal était de servir son pays et d’empêcher l’extrême droite d’accéder au pouvoir. Il a précisé : « Je ne suis pas venu à l’Assemblée nationale pour un poste quelconque et mon destin, il est accompli. Donc j’ai une responsabilité plus éminente que de chercher à occuper un poste dans un gouvernement ». Sur LCI, il a réitéré son engagement à servir les intérêts de la France sans viser un poste ministériel.
Réactions et perspectives politiques
La victoire du Nouveau Front populaire a été saluée par ses membres, notamment par Jean-Luc Mélenchon, qui a déclaré que « le président a le devoir d’appeler le Nouveau Front populaire à gouverner ». Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, a également exprimé sa satisfaction, tout en soulignant l’importance de définir les objectifs et les alliances futures : « Mais pour faire quoi ? C’est ça qui va déterminer avec qui ».
Conclusion
Le retour de François Hollande à l’Assemblée nationale en tant que député de la Corrèze s’accompagne d’une détermination à contribuer aux affaires publiques, notamment en politique étrangère, sans pour autant viser un rôle gouvernemental. Sa victoire s’inscrit dans un contexte de succès pour le Nouveau Front populaire, ouvrant la voie à de nouvelles dynamiques politiques en France.