Franck Giletti dément avoir demandé à une députée de lui caresser le sexe, Annaïg Le Meur maintient
Le journal Le Canard enchaîné a récemment rapporté une altercation verbale impliquant le député du Rassemblement National, Frank Giletti, et sa collègue de la Renaissance, Annaïg Le Meur. L’incident aurait eu lieu dans la nuit du 19 au 20 juillet, sur la terrasse d’un café parisien. Selon l’hebdomadaire, Annaïg Le Meur aurait plaisanté en demandant à Frank Giletti s’il voterait pour elle pour un poste de secrétaire à l’Assemblée nationale. En réponse, celui-ci aurait répondu de manière inappropriée : « Oui, mais seulement si tu me masses là », en désignant son entrejambe.
Cette allégation a suscité l’indignation parmi les quelques députés présents. Trois jours plus tard, Frank Giletti a formellement démenti ces accusations, déclarant que ses propos ont été mal interprétés et qu’il s’agissait d’une plaisanterie sans connotation sexuelle. Il explique avoir répondu par la négative à la demande de vote en raison du traitement réservé à son groupe politique lors des élections internes. Selon lui, ses propos faisaient référence à l’expérience d’Annaïg Le Meur en tant que kinésithérapeute durant la coupe du monde de rugby, et il affirme qu’il n’a jamais tenu de propos obscènes.
Cependant, Annaïg Le Meur a réagi à ces explications, confirmant la version de Le Canard enchaîné. Elle dénonce des propos « inacceptables » qui ont choqué les témoins de la scène. Bien qu’elle reconnaisse une amitié basée sur le rugby avec Frank Giletti, elle affirme que cela n’excuse en rien les propos tenus et considère l’utilisation de sa profession pour justifier ces paroles comme désobligeante envers les kinésithérapeutes.
Annaïg Le Meur a reçu le soutien de ses collègues de la majorité présidentielle et de la gauche. Elle insiste sur l’importance de dénoncer ce type de comportement, affirmant qu’aucune femme ne devrait avoir à subir une telle situation. Pour le moment, aucune plainte n’a été déposée.
