La question de la fin de vie continue de diviser le gouvernement. Interrogée ce mardi 25 février sur France Inter, la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a exprimé son soutien à l’idée de scinder en deux projets distincts la loi en préparation : l’un dédié aux soins palliatifs, l’autre à l’aide médicale à mourir. Une position qui rejoint celle du Premier ministre François Bayrou, qui prône une approche plus claire et segmentée du débat.
« Les soins palliatifs font l’objet d’un consensus et relèvent principalement d’un enjeu de moyens, tandis que l’aide active à mourir soulève une question anthropologique, qui nécessite une réponse approfondie », a expliqué la ministre. Elle insiste néanmoins sur la nécessité de ne pas « escamoter le débat » et souhaite que les deux textes soient étudiés de manière rapprochée pour apporter rapidement une réponse aux citoyens.
Sur la possibilité de consulter directement les Français, Astrid Panosyan-Bouvet se dit favorable à un référendum. « L’aide active à mourir est une question profondément intime qui mérite d’être soumise au vote populaire », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance d’un choix collectif sur un sujet aussi fondamental.
Alors que le gouvernement tente de trancher sur ce dossier sensible, cette ouverture à un référendum relance le débat. Reste à savoir si cette option sera retenue dans un contexte politique déjà marqué par de nombreuses réformes en attente.