Fake news : pour dénoncer le « visage du colonialisme », Rima Hassan diffuse une vidéo tronquée

Entrevue 1

L’eurodéputée Rima Hassan (LFI), figure emblématique du mouvement pro-palestinien, a de nouveau suscité la controverse. Dimanche, elle a publié sur son compte X une vidéo censée illustrer le « visage du colonialisme ». La vidéo montrait un policier israélien frappant une passante dans une rue de Jérusalem. Cependant, cette vidéo était tronquée, omettant un élément crucial : la passante avait tenté de poignarder le policier quelques secondes avant.

Une vidéo tronquée et une réaction immédiate

L’eurodéputée, habituée des polémiques et déclarations chocs, a accompagné son tweet d’une déclaration accusant Israël de colonialisme. La version de la vidéo qu’elle a partagée omettait de montrer que la passante avait tenté d’attaquer le policier avec un couteau. Cette omission a été rapidement pointée par les utilisateurs de X, qui ont dénoncé la manipulation de la vérité. Une note de la communauté a été ajoutée sous son post pour rétablir les faits.

Les faits remontent à septembre 2023. Selon The Times of Israel, une Palestinienne de 44 ans avait tenté de poignarder un policier à Jérusalem avant d’être maîtrisée et arrêtée sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré. La vidéo complète montre que le policier a réagi en légitime défense.

Réactions et critiques

Sous le post de Rima Hassan, les critiques n’ont pas tardé. Les internautes ont dénoncé son manque de discernement et l’ont accusée de manipuler les faits pour servir son propos. « Le visage de la malhonnêteté intellectuelle. La vidéo que vous relayez est tronquée et sortie de son contexte. L’histoire complète de cette femme qui tente de poignarder un policier est là. Supprimez si vous avez une once d’autocritique et d’honnêteté », a commenté un utilisateur.

Un historique de polémiques

Ce n’est pas la première fois que Rima Hassan est impliquée dans une controverse. Elle avait déjà diffusé une fausse information concernant des prisonniers palestiniens soi-disant violés par des chiens de l’armée israélienne. Ces incidents soulèvent des questions sur la responsabilité des figures publiques dans la diffusion d’informations sur les réseaux sociaux.

Hector M.

Thumbnail