Le Nouveau Front Populaire a exprimé son inquiétude concernant la prolongation de Gabriel Attal au poste de Premier ministre. Lors de son intervention ce jeudi au journal de 20 Heures, Fabien Roussel, chef de file du Parti Communiste Français (PCF), a vivement réagi à cette situation.
Appel à la reconnaissance du verdict des urnes
Après les élections législatives, remportées par le Nouveau Front Populaire, les négociations continuent. Les quatre formations politiques de la coalition de gauche s’opposent fermement à la prolongation de Gabriel Attal à Matignon. « Il est crucial de reconnaître la colère exprimée par nos concitoyens lors des récentes élections, y compris les européennes. Les demandes pour un meilleur pouvoir d’achat, tant sur les salaires que sur les retraites et les factures, sont énormes. Ces exigences de changement sont fortes, et il faut que le président de la République nous laisse gouverner. Les urnes nous ont placés en tête de ces élections », a déclaré Fabien Roussel.
Critique de la stratégie présidentielle
Fabien Roussel a également dénoncé l’attitude du président Emmanuel Macron. « Ce qui m’inquiète aujourd’hui, c’est que le président de la République n’admet pas son échec. Il manigance actuellement pour conserver le pouvoir et construire une autre majorité avec la droite. Le gouvernement vient d’annoncer 5 milliards d’euros d’économies supplémentaires sur les dépenses publiques, ce qui signifie moins d’argent pour nos écoles, nos hôpitaux, et nos communes », a-t-il ajouté.
L’appel à un changement de gouvernance
Le leader du PCF appelle ainsi à un changement de gouvernance, fidèle au choix exprimé par les électeurs. Il insiste sur la nécessité de répondre aux attentes des citoyens en matière de pouvoir d’achat et de services publics. Le Nouveau Front Populaire, fort de sa victoire aux législatives, se prépare à affronter les défis politiques à venir et à revendiquer sa place au sein du gouvernement.