Fabien Roussel : pas de chômage pour l’ex-député battu

Entrevue 1

Après avoir perdu son siège à l’Assemblée nationale lors des législatives anticipées, Fabien Roussel, ancien député et secrétaire national du Parti communiste français (PCF), ne sollicitera pas l’allocation chômage des anciens parlementaires. Bien que les médias aient rapporté qu’il avait l’intention de le faire, Roussel a clarifié sa position.

Défaite électorale et conséquences

Le 8 juillet dernier, lors des législatives anticipées, Fabien Roussel a perdu dans la 20e circonscription du Nord, un ancien bastion communiste, face à Guillaume Florquin, candidat du Rassemblement national. Cette défaite a mis fin à ses sept années à l’Assemblée nationale, privant Roussel de son indemnité parlementaire, comme c’est le cas pour les 155 ex-députés non réélus lors de ces élections.

Un dispositif spécifique pour les anciens députés

Les anciens députés disposent d’une caisse spéciale pour percevoir une allocation chômage similaire à celle de France Travail. Financée par les députés en exercice et gérée par la Caisse des dépôts et consignations, cette allocation est accessible aux députés sortants pour une période allant jusqu’à 18 mois après la fin de leur mandat. Cependant, comme les députés ne sont pas des salariés, ils ne bénéficient pas du régime général de France Travail, mais de ce dispositif spécifique.

Fabien Roussel refuse l’allocation

Contrairement aux affirmations des médias, Fabien Roussel a démenti vouloir s’inscrire à cette caisse. Il a déclaré à France Info qu’il ne comptait pas demander l’allocation, expliquant qu’à la rentrée, il sera salarié du Parti communiste français en tant que secrétaire national. En outre, il reste actif politiquement en tant que conseiller municipal et communautaire à Saint-Amand-les-Eaux. Pour Roussel, « être député, ça a été sept ans, c’est loin d’être toute ma vie », a-t-il confié à BFMTV.

Projets futurs

Fabien Roussel n’a pas encore révélé ses projets futurs, mais il souhaite rester engagé en politique. Ayant passé cinq ans dans l’hémicycle pendant son mandat initial, puis deux ans supplémentaires jusqu’à la dissolution surprise, il ne semble pas inquiet quant à sa situation professionnelle.

En somme, Fabien Roussel, malgré sa défaite électorale, ne fera pas appel au dispositif de chômage réservé aux anciens députés, privilégiant son engagement au sein du Parti communiste et ses fonctions locales.

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