EXCLU – Samy Naceri: « On est sur le coup d’un Taxi 6. Je suis chaud bouillant! » L’acteur se livre sur ses projets et nous annonce son mariage !
Alors qu’il est encore en tournage au Maroc, j’appelle Samy Naceri : « Alors Jérôme, on se refait une interview ? J’ai plein de choses à te dire pour Entrevue ! » Rendu célèbre pour son rôle de Daniel Morales dans la saga Taxi, Samy Naceri a tutoyé les sommets, avant de connaître des périodes plus difficiles. Aujourd’hui âgé de 63 ans, l’acteur fourmille de projets, tant professionnellement que dans sa vie personnelle. En exclusivité pour Entrevue, il s’est confié sans tabou sur son actualité, sa carrière, les affaires, son rapport avec le milieu du cinéma, sa nouvelle compagne, son projet de mariage ou encore son envie de faire Taxi 6. Un entretien poignant…
Jérôme Goulon : Bonjour Samy. Pour commencer, parle-nous de ton actu…
Samy Naceri : J’ai pas pal de projets en cours, dont un avec mon fils de 30 ans, Julian. Il a écrit, il réalise, il joue et il produit avec nous, GN Productions, son premier film, Jack’potes, dans lequel je serai également. Tout devrait être prêt pour une sortie en avril 2025.
Le film parle de quoi ?
C’est quatre amis qui ont grandi ensemble. Trois de la communauté juive et mon fils, qui joue un personnage issu de la communauté maghrébine. C’est un peu comme ça qu’on a grandi dans la vraie vie. Mon père a travaillé toute sa vie avec des gens de la communauté juive et maghrébine. On a grandi à Belleville et à Saint-Paul, des quartiers où les habitants sont pour la plupart des immigrés de confession juive ou musulmane. Mon père faisait souvent des soirées, il s’occupait d’un club de foot, il organisait des parties de cartes, et ce avec tout le monde. Et moi, avec mes frères, dont Bibi, on a reproduit ce qu’il a fait. On a baigné là-dedans. On n’a pas été élevés dans le racisme ou le rejet de l’autre comme on peut le voir aujourd’hui. À une époque, Juifs et Maghrébins, on faisait les 400 coups ensemble.
Cette époque où les juifs et les Arabes se côtoyaient, elle est révolue selon toit? C’est plus difficile aujourd’hui ?
Ce n’est pas plus difficile, car j’ai encore plein de potes avec qui on est toujours amis. Mais c’est vrai qu’il y a une partie de chaque communauté qui s’est refermée sur elle-même. Et depuis pas très longtemps. Ça a changé. Mais pour moi, les amis d’hier sont les mêmes que ceux d’aujourd’hui.
Pour revenir au film, être dirigé par son fils, c’est facile ou compliqué ?
C’est facile, parce qu’il me connaît bien. Il sait comment me demander les choses, et comme c’est mon fils, je m’implique un peu plus. C’est notre argent qui est en jeu.
Il y a 10 ans, quand ça allait moins bien pour toi, tu m’avais déclaré que tu avais envie de montrer à ton fils que tu avais toujours envie. Et aujourd’hui, c’est lui qui te dirige. C’est une fierté ?
Oui, je suis assez fier qu’il ait pris les devants et que d’une certaine façon, il me dépasse, puisqu’il a quatre casquettes : réalisateur, acteur, scénariste et producteur. Et je suis assez fier de ça, oui. On attend la sortie du film et le rendez-vous avec les spectateurs.
Ton actu est assez riche, puisque toi aussi, tu réalises ton premier film…
Oui, je prépare mon premier film. Mais ce n’est pas aussi avancé. Je devais me prouver à moi-même et aux partenaires que j’étais capable de réaliser. On a donc fait un préfilm de 19 minutes, et on est en pourparlers avec des chaînes pour qu’elles nous accompagnent. Le casting est déjà bien avancé. Ça s’appelle MDR, c’est une comédie dramatique et c’est tiré d’une nouvelle qui a été écrite par mon associé Éric Atlan. Lui et mon frère Bibi ont fait l’adaptation pour le cinéma, ils ont écrit un scénario, et on espère que les partenaires vont nous suivre. C’est une nouvelle expérience pour moi. Peut-être que je ne réaliserai qu’une seule fois, mais en tout cas, le préfilm s’est super bien passé.
Ça faisait longtemps que tu voulais réaliser ?
Non, c’est venu comme ça. Mon frère Bibi avait toujours écrit pour les autres, que ce soit Go Fast, Banlieue 13, La Mentale. Et puis là, il a écrit pour nous son premier film, qui s’appelle L’Épée de Damoclès, avec Nadia Farès, Samuel Le Bihan, Moussa Masskri, mon frère, mon fils, ma compagne et moi-même. Il est en cours de montage. Mon frère a réalisé son premier film, mon fils également, donc je me suis dit que c’était à mon tour.
« On m’a fait passer pour le grand méchant pendant des années. J’ai traversé des périodes difficiles, on me boycottait. »
Pour ceux qui te pensaient fini, tu n’es donc pas mort…
Effectivement. Et j’ai toujours autant envie, si ce n’est plus. Il s’est passé plein de choses ces dernières années. J’ai joué dans Menaces sur Kermadec, de Bruno Garcia, qui a fait un carton sur France 2 avec 6,2 millions de téléspectateurs. J’ai fait un autre téléfilm, il n’y a pas très longtemps, dans la série Meurtres à…, réalisé par Julie Gali. Le titre a changé et est devenu Mémoires à vif, il est diffusé le 28 septembre sur France 3. Donc ça sent bon. J’ai aussi tourné un film au Maroc, qui devrait sortir en décembre. C’est Atoman, réalisé par Anouar Moatassim, avec L’Artiste, le rappeur, et Mourade Zeguendi. C’est le premier film de super-héros maghrébin.
On t’a vu cette année au Festival de Cannes, aux bras de ta nouvelle compagne, Sofia Athéna. Ça représentait quoi pour toi de revenir à Cannes ?
J’aime bien venir à Cannes. C’est bien pour le travail, car tu rencontres des gens que tu aurais du mal à rencontrer dans l’année. J’aime aussi beaucoup Thierry Frémaux ( délégué général du Festival de Cannes, Ndlr. ), c’est lui qui nous a remis la Palme d’or pour Indigènes en 2006…
Tu as déclaré que pas mal de personnes t’avaient tourné le dos à une période. Quels liens tu as avec le milieu du cinéma aujourd’hui ?
J’ai eu une période où pendant un moment, j’étais un peu « l’ingérable de service », où mon image était salie. Le mot gentil pour dire ça, c’était « l’enfant terrible du cinéma français », avec mes petites gardes à vue et mes bêtises. Et je pense qu’ils ont tous un peu de mal à oublier ça, contrairement à d’autres gens du cinéma où on oublie les mauvaises choses plus rapidement. Moi, j’ai un peu de mal avec ça. J’ai fait quoi finalement ? J’ai fait deux ou trois bagarres, j’ai pris un peu de cocaïne et j’ai fait un peu de prison… Mais quand on voit aujourd’hui ce qu’il se passe, tous les dossiers qui sortent dans le milieu du cinéma, pour des choses bien plus graves que moi j’ai faites…
Tu trouves qu’on a été injuste avec toi ? Tu as quand même parfois dérapé…
C’est vrai. Au début, je me disais que j’aurais dû faire plus attention, qu’il était normal que je paye l’addition. Mais en y repensant, j’ai fait quoi en fait ? J’ai assassiné quelqu’un ? J’ai commis des viols, des agressions sexuelles ? Non ! J’ai fait des trucs de gamin… J’ai tenu des propos pour dénoncer les caricatures religieuses qui ont agacé certains. Alors oui, il faut défendre la liberté d’expression. Mais il faut aussi comprendre qu’il y a des gens qui souffrent et qui ont besoin de la religion pour avancer chaque jour, que ce soit la religion catholique, musulmane ou juive. La religion est une raison de vivre pour certains. Mais j’ai fait quoi sinon ? J’ai toujours été pro. Quand tu me demandes d’être là à 8h du matin pour un tournage, je suis là à 8h. Tu me demandes de faire trois heures supplémentaires, je les fais ! Quand je vois les scandales qu’on découvre aujourd’hui dans le cinéma et d’autres milieux, à côté, je suis un ange !
J’imagine que tu évoques les scandales sexuels qui touchent notamment le cinéma…
Oui. J’ai aujourd’hui 63 ans, et avec le recul, quand on voit toutes les affaires qui sortent dans le milieu du cinéma, et dans les autres milieux d’ailleurs, notamment grâce aux réseaux sociaux, c’est un truc de fou. Je ne vis pas dans le même monde qu’eux. Je n’ai pas les mêmes valeurs qu’eux. Et c’est moi qu’on a considéré comme le vilain petit canard ? J’ai l’impression que tous ceux qui ont les clés du cinéma, ils n’ouvrent pas les yeux, ou alors ils font semblant de ne rien voir… On m’a fait passer pour le grand méchant pendant des années. J’ai traversé des périodes difficiles, on me boycottait… Mais oh ! Quand je regarde tout ce qu’on a découvert, réveillez-vous ! En fait, j’ai l’impression qu’on pointe du doigt celui qu’on a choisi pour être le méchant de service. Ça permet aux plus pourris d’exercer leurs propres vices tranquillement. Il y a toujours eu des boucs émissaires pour détourner l’attention et protéger certains.
Tu penses à des personnes en particulier ?
Je préfère ne pas donner de noms. Je peux juste dire que j’ai regardé les gens qui m’avaient fait du mal, et aujourd’hui, ce sont eux qui morflent à leur tour. Ils vont se reconnaître. Donc je pense qu’il y a un juste revers des choses et qu’il y a en haut un patron. Je continue à avancer. Aujourd’hui, c’est rentré dans l’ordre, même si on me met encore des bâtons dans les roues…
Tu as un exemple ?
J’ai rencontré une partenaire récemment, qui fabrique des montres de luxe, pour un autre projet en cours, La Mentale 2. J’ai proposé un placement de produit, car dans le film, je joue un voyou qui porte de belles montres. Mais finalement, on m’a dit que c’était difficile de signer avec moi, car j’avais une image pas très propre, que certains disaient que j’étais violent. Mais violent de quoi ? J’ai pu être violent dans mes mots, mais je suis blanc dans mon cœur. Les autres, ils sont gentils dans les mots, mais ils sont noirs dans leur cœur. Et c’est moi le violent ? On sait où ils sont, les violents… Heureusement, l’histoire s’est bien finie, car j’ai trouvé une marque encore plus prestigieuse qui aime le projet et qui aime mon travail, et elle a joué le jeu…
Tu pardonnes à ceux qui t’ont tourné le dos ?
J’ai du mal à pardonner. J’ai eu trop de faux amis, qui m’ont montré du doigt, tourné le dos, et qui n’ont pas été là quand j’ai eu besoin d’eux. Il y a beaucoup d’acteurs ou d’actrices, je ne dirai pas les noms, qui ne m’ont pas tendu la main. Ils m’ont laissé crever par lâcheté car ils avaient peur de s’afficher avec moi ! Alors attention, je ne cherche pas la vengeance, mais je ne vais pas aller boire un coup avec eux. Ils restent à leur place, je reste à la mienne. De l’eau a coulé sous les ponts. On a vu où étaient les vrais méchants. Et moi, je continue ma route. Mais tu sais, j’ai tellement souffert, on m’a tellement fait de mal, que je ne peux pas pardonner. En me faisant souffrir moi, on a fait souffrir toute ma famille. Quand Cyril Hanouna m’a invité dans TPMP !, et je le remercie car il m’a toujours soutenu, beaucoup de gens du milieu dont je n’avais plus de nouvelles m’ont écrit pour me féliciter et me dire que j’avais bien parlé. Mais ils étaient où tous ces gens quand j’étais en prison ? Sont-ils venus me voir au parloir, ont-ils emmené ma femme au parloir ? M’ont-ils envoyé un petit mot ? Non ! M’ont-ils mis dans un film avec eux? Non. J’ai dû me débrouiller tout seul…
Pour changer de sujet, tu as une nouvelle compagne, Sofia Athéna. Parle-nous un peu de cette relation…
On s’est rencontrés il y a deux ans et demi, à travers une amie en commun, qui a une agence de comédiens et de mannequins, car on cherchait une actrice. On s’est croisés une fois ou deux à une soirée. Ça a collé, et puis on s’est revus, et on est tombés amoureux. Elle a 28 ans, j’en ai 63. Au début, ça faisait parler, mais je m’en fiche. Je fais passer mon bonheur avant les commentaires des gens. Et puis elle est majeure et vaccinée. Je me suis présenté à ses parents, ses parents ont validé notre union. Si tout se passe comme prévu, Sofia et moi, on va se marier. Ce sera mon premier mariage d’ailleurs.
Elle est donc comédienne ?
Elle travaille dans les diamants, elle fait des publicités en tant que modèle, et elle joue donc dans mon film, MDR, ainsi que dans le film de mon frère, L’Épée de Damoclès. Elle nous a épatés. Elle a bluffé tout le monde. On est ravis, et elle est aussi dans le projet La Mentale 2. Elle est vraiment très prometteuse et elle va nous prouver très prochainement qu’on ne s’est pas trompés. Et en plus de ça, c’est une femme formidable, et je suis sûr qu’elle fera une maman formidable, car elle adore les enfants.
C’est toi qui a fait le premier pas ?
Ah oui, bien sûr ! ( Rires ) Pour la petite histoire, elle m’a fait attendre six mois.
En fait, tu es un gentleman ?
Oui, encore une fois, je ne suis pas comme certains imaginent. Soi-disant que je ne respecte pas les femmes, je les fais souffrir, etc. Mais crois-moi que si je n’avais pas un bon comportement avec les femmes, il y a longtemps que des organismes comme #MeToo m’auraient enterré depuis longtemps. Et je tiens le préciser, on a de la chance aujourd’hui d’avoir des organismes comme #MeToo, qui révèlent des histoires qu’avant, on n’aurait jamais apprises. Moi, ma femme, si je l’aime, c’est ma princesse. Il faut qu’elle soit au-dessus de toutes les autres filles et que je sois à la hauteur de ce qu’elle mérite.
« Tout le monde a très envie de faire un Taxi 6. Bernard Farcy est chaud, Frédéric Diefenthal et Gérard Krawczyk aussi. On serait ravis que Marion Cotillard revienne ! Ce serait unique pour nous et les spectateurs d’avoir tout le casting d’origine. »
Question qu’on te pose tout le temps : te voir dans un Taxi 6, tu y penses?
On est sur le coup d’un Taxi 6, mais s’ils attendent trop, ça sera trop tard. Il faut soit le faire dans les trois ou quatre ans qui arrivent, soit lâcher l’affaire. Pour l’instant, Luc Besson a d’autres chats à fouetter, il a d’autres projets qui lui tiennent à cœur. Donc ce n’est pas possible en ce moment. Mais tout le monde a très envie de faire un Taxi 6. Bernard Farcy est chaud, Frédéric Diefenthal est chaud, Gérard Krawczyk, le réalisateur, je pense qu’il est chaud aussi. Et moi évidemment, je suis chaud bouillant pour faire Taxi 6 ! Il y a tellement d’attente, tellement de demandes…
On t’en parle souvent ?
Ça revient à chaque fois. C’est un film culte, une saga culte, qu’on aime revoir, comme les bons Louis de Funès. Ça a marqué ma carrière de comédien.
C’est le meilleur souvenir de ta carrière ?
L’un des meilleurs. Tenir le rôle principal avec Jean-Paul Belmondo, dans le film L’Aîné des Ferchaux, sorti en 2001, c’était aussi un truc de fou. Belmondo est celui qui m’a donné envie de faire ce métier.
Le fait qu’on te parle tout le temps de Taxi, c’est une fierté ou ça finit par être lassant ?
Ça ne me dérange pas ! Jean-Paul Belmondo m’avait parlé de Taxi d’ailleurs. En 2001, il me disait que les gens lui parlaient tout le temps de Pierrot le Fou, et que de mon côté, il fallait que je m’attende à ce que les gens me parlent toute ma vie le film Taxi. Et il avait raison. C’est un beau succès, ça a traversé les générations, ça a traversé tous les continents. Il y a quelques jours, j’étais en Arménie avec Sofia, et ils avaient mis dans notre chambre d’hôtel un gâteau avec une effigie de moi et un taxi. Ils ont même diffusé le film dans la télé de la chambre. Ils m’ont accueilli en héros, donc c’est agréable.
Si Taxi 6 voit le jour, ça serait possible de le faire avec Marion Cotillard ? Tu es en contact avec elle ?
Je n’ai plus trop de contact avec Marion Cotillard. On ne s’est pas beaucoup revu, même quand j’étais à Los Angeles. Mais si la production veut Marion, elle fera en sorte de la toucher, puis de lui proposer un script et voir si elle a envie de remettre le couvert pour s’amuser. Je ne sais pas dans quel état d’esprit elle est par rapport à Taxi. Peut-être qu’elle n’est pas aussi enthousiaste que Frédéric Diefenthal ou moi. Je ne sais pas…
C’est quand même le rôle qui l’a fait connaître…
Oui, c’est vrai, mais après, elle a enchaîné, elle a explosé avec La Môme, car c’est une grande comédienne. Elle s’est retrouvée à Los Angeles, elle a tourné avec les plus grands. Mais nous, on serait ravis que Marion Cotillard revienne pour Taxi 6 ! Luc Besson a la magie de l’écriture, et je suis sûr qu’il pourrait faire revivre cette magie. Ce serait unique pour nous et les spectateurs d’avoir tout le casting d’origine. Ça serait la cerise sur le gâteau !
J’ai vu sur tes réseaux sociaux que tu avais défendu la boxeuse algérienne Imane Khelif pendant les JO. Elle a gagné l’or, mais a été décriée par certains qui disent que c’est un homme. Un commentaire ?
En fait, c’est comme d’habitude. Heureusement que le président du CIO a prouvé par A+B que c’était une femme, car il y a toujours deux ou trois imbéciles qui sont là pour essayer de la descendre parce que c’est une Maghrébine. Et je suis content, car elle a eu la médaille d’or. C’est bien pour l’Algérie. Tu te rends compte jusqu’où ils ont été ? Le père a été obligé de montrer l’acte de naissance de sa fille. Les journalistes ont été jusqu’à chez elle en Algérie. Son papa était presque en pleurs, il a expliqué qu’il l’avait élevée à la dure, car ils n’avaient pas beaucoup de moyens. La vie est difficile là-bas. Ils vivent dans bled où toute ma famille est née, du côté de mon père, donc je connais bien. Ce qui me gêne, c’est que c’est toujours les Maghrébins ou les Musulmans qui casquent. Son adversaire en finale était dans le même cas qu’elle, et on en a beaucoup moins parlé…
Pour terminer, autre actualité qui a marqué l’été : la mort d’Alain Delon, le 18 août. Il t’avait inspiré je crois…
Je te parlais de Belmondo tout à l’heure, mais Jean Gabin, Lino Ventura et Alain Delon étaient aussi des modèles pour moi. Ce sont des films comme Le Clan des Siciliens qui m’ont donné envie de faire ce métier. Donc pour Alain Delon, paix à son âme, et force à ses trois enfants…