Invité par Adile Farquane sur Beur FM, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a pour la première fois endossé le rôle de « presque candidat » à l’élection présidentielle de 2027.
Selon lui, c’est « l’esprit de défaite et l’absence de vision politique » qui sont responsables de la progression de Marine Le Pen. Le ministre a exprimé son souhait de prendre part à la lutte contre le RN. « J’ai des idées à partager, je suis là pour faire de la politique, pas seulement pour gérer mon ministère », a-t-il précisé.
Interrogé par Adile Farquane sur son avenir et ses ambitions, Gérald Darmanin s’est montré très loquace : « Mon avenir n’a pas beaucoup d’intérêt. Si les gens m’aiment, tant mieux. S’ils ne m’aiment pas, ils voteront pour quelqu’un d’autre ».
Moi, ça n’a pas beaucoup d’intérêt, si les gens m’aiment, tant mieux. S’ils ne m’aiment pas, ils voteront pour quelqu’un d’autre. En soi, ce n’est pas dramatique. Mais je leur dis : Intéressez-vous à la vie politique de votre pays en tant que simple citoyen. Vous savez la politique, si vous ne vous occupez pas elle, c’est qui s’occupe de vous.
Le locataire de la place Beauvau avance un peu plus vers une candidature à l’élection présidentielle de 2027. Jusqu’à présent, il n’avait jamais caché ses ambitions, mais s’était toujours montré évasif sur la question. Ce matin sur Beur FM, il a ouvert la voie à une candidature qui ne dit pas encore son nom.
Dans la liste des prétendants de la majorité qui aspirent à succéder à Emmanuel Macron, il rejoint aujourd’hui Édouard Philippe, Gabriel Attal et Bruno Le Maire.