Les navigateurs portugais, qui ont découvert les îles de Sao Tomé-et-Principe le 21 décembre 1471, n’imaginaient pas que cet archipel loin de tout, au large des côtes gabonaises, deviendrait le plus grand exportateur de cacao au monde à la fin du XIXe siècle.
Durant une cinquantaine d’années, ces îles ont été communément appelées les «îles chocolat», tant le commerce était lucratif pour les colons portugais. Après l’abolition de l’esclavage en 1875, un régime d’indigénat fut mis en place. La main-d’œuvre, venue d’autres colonies portugaises comme le Mozambique, les îles du Cap-Vert ou l’Angola, travaillait dans des conditions éprouvantes et la production intensive de cacao pris fin en 1953.
Aujourd’hui, les deux îles paisibles et peu fréquentées ont gardé un charme envoûtant où la nature folle noie le regard du voyageur.
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