États-Unis : Trump reçoit Netanyahou et avertit d’une « troisième guerre mondiale » en cas de défaite

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Donald Trump a accueilli le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Mar-a-Lago ce vendredi, dans ce qui constitue leur première rencontre depuis le départ de Trump de la présidence il y a plus de trois ans. Cette réunion, sollicitée par Netanyahou, survient après une semaine diplomatique chargée où le Premier ministre israélien a prononcé un discours devant le Congrès américain et a rencontré Joe Biden et Kamala Harris. Les déclarations de Kamala Harris sur la souffrance civile à Gaza et l’appel à un cessez-le-feu ont particulièrement inquiété Netanyahou, qui craint que ces propos ne compliquent les négociations en cours.

« Jamais aussi proche d’une Troisième Guerre mondiale »

Lors de cette rencontre, Donald Trump a exprimé ses préoccupations quant à l’avenir du Moyen-Orient, affirmant que sans sa réélection, la situation pourrait se détériorer au point de mener à une Troisième Guerre mondiale. « Nous n’avons jamais été aussi proches d’une Troisième Guerre mondiale qu’aujourd’hui », a-t-il déclaré, attribuant cette menace à l’incompétence des dirigeants actuels. Il a également critiqué Kamala Harris, l’accusant d’être « irrespectueuse envers Israël » et mettant en doute le soutien des électeurs juifs américains à sa candidature.

Une relation compliquée depuis la victoire de Biden

La rencontre avait aussi pour but de rétablir les relations entre Trump et Netanyahou, relations tendues depuis que Netanyahou avait félicité Joe Biden après sa victoire en 2020, un geste perçu comme une trahison par Trump. L’ancien président a également reproché à Netanyahou de ne pas avoir soutenu l’opération militaire américaine contre le général iranien Qassem Soleimani en 2020.

Trump a conclu en promettant qu’en cas de réélection, il mettrait fin rapidement au conflit actuel, affirmant que la guerre nuit à l’image d’Israël et que l’attaque du 7 octobre ne se serait pas produite sous sa présidence. Cette rencontre est vue comme une tentative pour Trump de renforcer son image de fervent soutien à Israël.

Hector M.

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