En 2017, lorsqu’un premier chien cloné a vu le jour en Chine, une femme a commencé à étudier ce sujet et à consulter des experts.
Après plusieurs années de visites dans une entreprise spécialisée dans le clonage, elle a décidé de cloner son chien « Joker » et a payé 22 000 dollars pour la procédure. La technique repose sur l’utilisation d’un échantillon de peau prélevé sur le corps du chien (comme le ventre ou les bords des oreilles), qui est ensuite combiné avec un ovule provenant d’un autre animal pour créer un embryon.
Cet embryon est ensuite implanté dans une mère porteuse, permettant ainsi la création d’une copie conforme du chien, qui ressemble de manière frappante à l’original tant sur le plan de l’apparence que du comportement.
Le chiot cloné était une réplique exacte de « Joker », portant la même tache de naissance et ayant les mêmes traits de caractère.
Cet événement a suscité de nombreuses réactions sur Internet, soulevant des questions sur l’éthique du clonage des animaux de compagnie.
Il convient de rappeler que le clonage des chiens est un processus scientifique qui consiste à créer une copie génétique d’un chien déjà existant. Les chiens sont parmi les animaux les plus complexes à cloner en raison de leurs cycles reproductifs uniques et de la difficulté de manipulation de leurs ovules. Cependant, la technologie a fait d’énormes progrès depuis la réussite du premier clonage de chien dans le monde.
En 2005, le premier chien a été cloné avec succès en Corée du Sud par une équipe scientifique dirigée par le Dr Hwang Woo-suk, et la chienne clonée appartenait à la race « Afghan Hound », elle a été nommée Snuppy. La technique utilisée était le transfert de noyau cellulaire somatique (SCNT), la même méthode qui avait permis le clonage de la brebis Dolly.
