L’Élysée a mis un terme anticipé au mandat de Luc Rémont à la tête d’EDF, alors que celui-ci devait théoriquement s’achever en juillet. Reçu ce vendredi matin par les ministres de l’Économie et de l’Énergie, l’ex-dirigeant paie une série de tensions persistantes avec l’État, notamment sur la question du prix de vente de l’électricité nucléaire.
Luc Rémont, régulièrement critiqué par les industriels français, notamment dans le cadre des renégociations des contrats de long terme, sera remplacé par Bernard Fontana, actuel patron de Framatome, filiale du groupe. Cette décision intervient à quelques mois seulement de l’Assemblée générale du groupe prévue en juin.
La relation houleuse entre l’ex-PDG et l’exécutif, marquée par des désaccords stratégiques, aura eu raison de sa position à la tête du géant de l’énergie nationalisé.