Une enquête préliminaire est ouverte à Nice visant Éric Ciotti pour détournement de fonds publics durant sa campagne législative en 2022.
Juridiquement, une enquête « préliminaire » se déclenche par le parquet suite à un signalement pour étudier s’il y a matière à poursuivre ou pas. Il n’y a donc concrètement pas encore de fait à charge contre Éric Ciotti.
A l’annonce de cette pratique courante à quelques jours du scrutin, le président des Républicains a souhaité répondre :
« Je n’ai aucun commentaire de fond à faire suite à l’ouverture d’une enquête par le parquet de Nice et ne me sens pas concerné par cette affaire. Ma sérénité est totale, le Département des Alpes-Maritimes a rappelé le cadre de ses multiples interventions sur le port étant propriétaire domanial, y abritant un musée et des locaux du SDIS. »
Cette cabale est sans surprise le fruit d’un proche de son principal opposant niçois, Christian Estrosi, Jean-Valéry Desens. Ce dernier était candidat de la majorité (Ensemble) dans la 8e circonscription des Alpes-Maritimes englobant la ville de Cannes de David Lisnard. Éric Ciotti dénonce la « manipulation politique évidente » de cette procédure :
« La qualité du témoignage de cet individu semble plus que douteuse puisqu’il fait l’objet d’une plainte de la part du maire de Villeneuve Loubet et a dû être révoqué par Anticor.
Le timing de cette annonce peut enfin surprendre en pleine campagne électorale. Je m’attendais hélas à des coups bas après l’annonce tant attendue de l’union des droites. Je rassure les Français, rien ne me fera céder et reculer, personne ne pourra ni m’intimider, ni me museler. J’ai le cuir épais et fait confiance à la Justice.»
Éric Ciotti n’a pas dit son dernier mot et briguera malgré tout son mandat dans la 1ere circonscription des Alpes-Maritimes malgré la présence d’un candidat LR dissident, Virgile Vanier.
Marie Falicon