Éric Ciotti accepte la démission de son collaborateur après un grand excès de vitesse
Le chef de cabinet du président des Républicains Éric Ciotti, a présenté sa démission après avoir été contrôlé en grand excès de vitesse. Cette décision a été acceptée par Ciotti, qui a réagi publiquement en condamnant fermement l’incident.
Le 31 août dernier, il a été flashé à 175 km/h sur l’autoroute A8, dans le Var, alors que la vitesse maximale autorisée était de 110 km/h, une limite à laquelle il était soumis en tant que jeune conducteur. La voiture en infraction appartenait au parti Les Républicains et a été placée en fourrière après le contrôle, au cours duquel Sicard a obtempéré sans difficulté. Il était accompagné d’un vice-président du parti, également présent lors du contrôle.
Cet événement survient seulement deux jours après que Ciotti ait exprimé une position ferme contre les infractions routières, suite à la mort tragique d’une fillette de 7 ans, tuée par un motard dans les Alpes-Maritimes.
Lors de son passage sur BFMTV, Ciotti a clarifié que Sicard avait agi « en responsabilité » en démissionnant et que la justice devait suivre son cours. En plus d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros, le collaborateur de LR pourrait se voir infliger une suspension de permis, voire une interdiction de conduire durant trois ans. « Ce n’est plus mon collaborateur », a insisté Ciotti en réaffirmant son engagement pour la tolérance zéro vis-à-vis des comportements dangereux sur la route.
Cet incident met en lumière la création récente de l’Union des Droites pour la République (UDR), nouvelle formation politique lancée par Éric Ciotti, dans laquelle il prône une ligne dure sur les questions de sécurité.