Éric Cantona dans « Murder Club » : un duo surprenant pour un polar décalé

Entrevue 1

Murder Club, la nouvelle série policière de M6 diffusée à partir du 29 octobre, propose un duo inédit : Éric Cantona, ancien champion de football et acteur à la présence magnétique, et Tiphaine Daviot, qui incarne une jeune enquêtrice aussi intrépide qu’un brin maladroite. Réalisée par Renaud Bertrand, cette mini-série de quatre épisodes explore un univers baroque et singulier où les personnages s’affrontent dans une atmosphère teintée d’humour noir et de suspense.

Dans cette série, Éric Cantona incarne Daniel Hansen, un ancien profiler au passé sombre, rongé par des erreurs et des secrets. Sombre, alcoolique et usé, il est loin de ses rôles habituels et change même de look avec une allure rappelant le dernier Jim Morrison. Face à lui, Amélia Delcourt (Tiphaine Daviot), fraîchement arrivée dans la police, est pleine d’énergie et d’une certaine naïveté, mais surtout d’une passion pour les enquêtes criminelles. Ensemble, ils plongent dans le monde des « Murder Clubs » : des sociétés secrètes où collectionneurs et criminels achètent et vendent à prix d’or des objets liés à des meurtres célèbres.

Cantona, ravi de se retrouver dans un registre différent, confie avoir été attiré par ce personnage décalé : « Un type tourmenté, fragile, qui a peur parfois, et c’est nouveau pour moi. » L’ancien footballeur se montre à contre-emploi dans ce rôle, alternant entre humour et gravité, tandis que la dynamique entre les deux personnages ajoute un vent de fraîcheur à la série.

Murder Club ne se contente pas de suivre une intrigue policière classique : l’univers gothique et les personnages farfelus, comme une Arielle Dombasle excentrique et des scènes d’enchères macabres, confèrent à la série un style unique. C’est un cocktail de suspense, de comédie noire, de buddy movie et d’un soupçon de grand-guignol, offrant un divertissement à la fois acide et original.

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