Selon nos informations, Ammar Abd Rabbo, ex-photographe de Bachar al-Assad, n’assumerait plus du tout son ancienne proximité avec le tyran syrien, et ferait tout pour effacer les traces de son « amitié » avec le dictateur. Il aurait ainsi appelé de nombreuses rédactions au Liban et certains de ses contacts pour que les article et vidéos sur lui et Bachar al-Assad soient effacés. Sans succès.
Rappel des faits : dès fin décembre, la presse libanaise dans sa majorité avait publié le fait que les anciens alliés du dictateur Bachar al-Assad avaient fui dans d’autres pays. Parmi eux, Ammar Abd Rabbo, ancien photographe du tyran syrien, qui aurait trouvé refuge au Liban. Une fuite qui a provoqué la colère de nombreux médias libanais, enfin libérés du joug syrien, et qui s’indignaient que les anciens sbires, proches ou partisans du régime de Bachar al-Assad, tel que Ammar Abd Rabbo, puissent entrer sur le territoire libanais et que le pays leur offre un refuge, alors que le Liban a longtemps souffert des pratiques et de l’influence du régime d’Assad.
Par ailleurs, ils s’étonnaient aussi que Ammar Abd Rabbo, décoré chevalier des Arts et des Lettres grâce à une photo prise d’Emmanuel Macron lors de son investiture, puisse conserver ses insignes alors qu’il cherche à minimiser ses liens passés avec Bachar al-Assad.
Si aujourd’hui Ammar Abd Rabbo se défend d’avoir été un « allié » de Bachar al-Assad, ses nombreux travaux montrant la famille du dictateur sous un très bon jour, ainsi que les déclarations élogieuses de son frère envers Bachar al-Assad, sèment le doute.
Le fait que Ammar Abd Rabbo ait tenté de faire supprimer les articles et les photos évoquant ses anciens lien avec Bachar al-Assad, prouve l’embarras du photographe. Si Ammar Abd Rabbo semble aujourd’hui retourner sa veste encore plus vite qu’il n’appuie sur son appareil photo, enterrer les casseroles du passé sera sans doute plus compliqué qu’il ne l’imaginait…