La paix dans le sud-Caucase. Cette chimère.ce serpent de mer. La petite Arménie, moins de 3M d’habitants, négocie pourtant sa survie face à la dictature azérie voisine, puisque le Président Aliyev a annoncé publiquement vouloir annexer tout le territoire… Ambiance.
À la lecture de ce conflit vieux de dizaines d’années, compliqué d’imaginer la paix. D’autant que 130 000 Arméniens d’Artsakh ont été victimes d’une épuration ethnique d’une violence inouïe en 2023. Sans que la communauté internationale ne s’en émeuve plus que ça.
Pour autant, l’Arménie, dans une telle position de faiblesse (militairement et diplomatiquement) serait en passe de signer un accord de paix.
Emmanuel Macron s’en réjouit ce jeudi 13 mars 2025 sur X. Une « paix durable« , espère-t-il. Difficile à croire…
Sur le compte France Diplomatie, « la France salue l’annonce de l’aboutissement de la négociation d’un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.«
On peut lire aussi qu’elle « forme le vœu que sa signature puisse intervenir dans les meilleurs délais. La normalisation des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, dans le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté des deux États, doit permettre au Sud-Caucase de devenir un espace de paix, d’intégration et de coopération, avec des frontières ouvertes, au bénéfice des populations de la région.«
En abordant le sujet de l’intégrité territoriale, quid des terres arméniennes dont s’est emparée arbitrairement l’Azerbaïdjan ces dernières années ?