Emmanuel Macron s’apprête à accepter la démission du gouvernement de Gabriel Attal, lors d’une réunion prévue pour le 16 juillet prochain. Le Président avait auparavant demandé à Attal de rester en poste « pour le moment afin d’assurer la stabilité du pays ». Cette décision, rapportée par Franceinfo, aurait été communiquée aux cadres du camp présidentiel lors d’une réunion qui s’est tenue ce vendredi à l’Élysée.
La réunion de vendredi a rassemblé plusieurs figures majeures du camp présidentiel, dont Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Aurore Bergé, Élisabeth Borne, Stéphane Séjourné, Yaël Braun-Pivet et Sylvain Maillard. Emmanuel Macron a saisi l’occasion pour recadrer son équipe, qualifiant la performance de son camp de « spectacle désastreux » durant la semaine écoulée. Il a insisté sur la nécessité d’une forte unité et a exprimé son souhait de former une coalition avec des membres de « l’arc républicain » avant le 18 juillet.
La date du 18 juillet est particulièrement stratégique car elle marque l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale. Emmanuel Macron a souligné l’importance de cette élection, affirmant que la présidence de l’Assemblée « donnera la tonalité ». Yaël Braun-Pivet, ancienne présidente de l’Assemblée, est de nouveau candidate pour ce poste-clé. Cette élection permettra aussi de clarifier les rapports de force au sein du Parlement, un aspect crucial pour Macron, qui veut éviter coûte que coûte un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire.
La démission du gouvernement permettrait aux ministres élus de siéger et de participer au vote à bulletin secret pour l’élection du président de l’Assemblée nationale. Cette tactique vise à garantir un soutien maximal pour le candidat du camp présidentiel et à sécuriser d’autres postes-clés lors de cette journée.
Dans ce contexte, Gabriel Attal est pressenti pour être élu à la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, une élection prévue pour ce samedi. Cette nouvelle étape est perçue comme cruciale pour renforcer la cohésion et l’unité du camp présidentiel face aux défis politiques à venir.
Hector M.