Le Président de la République Emmanuel Macron, a exprimé sa préoccupation concernant le «spectacle désastreux» offert par son propre camp. Lors d’une réunion à l’Élysée en présence de plusieurs hauts responsables, y compris Gérald Darmanin, Élisabeth Borne et Gabriel Attal, Macron a déclaré son intention d’accepter la démission du Premier ministre et du gouvernement le mardi 16 juillet, après le dernier Conseil des ministres. Cette décision, rapportée par Le Figaro et confirmée par franceinfo, fait suite à une période de turbulences internes.
Gabriel Attal, chef du gouvernement, avait présenté sa démission le lundi suivant le second tour des élections législatives anticipées, mais Macron l’avait initialement refusée, demandant à Attal de rester en fonction pour maintenir la stabilité du pays.
Appel à l’unité et au rassemblement
Lors de la réunion à l’Élysée, Emmanuel Macron a déploré les divergences internes sur la ligne et la gouvernance du groupe récemment élu à l’Assemblée nationale. Il a exhorté ses troupes à œuvrer pour un rassemblement, en privilégiant les intérêts de la Nation sur les ambitions individuelles prématurées.
Durant cet échange, Macron a également eu un entretien privé de vingt minutes avec le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui avait renoncé à se porter candidat à la présidence de groupe mais a incité ses collègues à une «examen critique» des actions menées.
Préparation des futures élections
Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité de loyauté envers le projet initié il y a sept ans, lors d’une discussion qui incluait des figures clés comme les ministres Stéphane Séjourné et Aurore Bergé, ainsi que l’ex-président du groupe de députés Renaissance, Sylvain Maillard. La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, candidate à sa propre succession, était également présente.
Les participants ont longuement discuté des prochaines élections pour les postes clés de l’Assemblée nationale. Selon Macron, le vote pour la présidence de l’Assemblée sera un moment crucial de clarification des rapports de force au Palais Bourbon. Pendant ce temps, la gauche, qui est arrivée en tête lors des élections du dimanche précédent, cherche encore à s’unir pour proposer un gouvernement alternatif.
En conclusion, Emmanuel Macron a réaffirmé sa volonté d’apaisement et d’unité au sein de son camp, en soulignant l’importance de la loyauté et du rassemblement national. Les prochains jours seront déterminants pour la clarification des rapports de force politiques en France.