Emmanuel Macron accepte la démission du gouvernement Attal : vers un gouvernement en « Affaires Courantes »

Entrevue 1

Après une série de consultations politiques et une période marquée par des divergences politiques, Emmanuel Macron a finalement accepté la démission du Premier ministre Gabriel Attal et de son gouvernement. Cette décision entrainera la transition vers un gouvernement en « affaires courantes », dont les pouvoirs seront considérablement restreints.

La démission, initialement refusée après les élections législatives anticipées, a été confirmée lors du Conseil des ministres réuni ce mardi. Selon des sources proches de l’AFP, Macron a annoncé qu’il signerait le décret actant cette décision « en fin de journée ».

Qu’est-ce qu’un gouvernement en « affaires courantes » ?

Un gouvernement en « affaires courantes » se limite essentiellement à maintenir la continuité des fonctions gouvernementales sans prendre de décisions majeures ou de nouvelles initiatives politiques. Concrètement, cela signifie qu’il ne peut pas introduire de nouvelles lois ou de réformes structurelles, sauf en cas d’urgence ou de nécessité impérieuse comme des crises naturelles ou des troubles majeurs à l’ordre public.

Les limitations et les responsabilités

Pour éviter toute utilisation abusive des pouvoirs limités, le gouvernement démissionnaire doit s’abstenir de convocations excessives du conseil des ministres et de nominations sensibles. Toutefois, il est autorisé à gérer les affaires urgentes afin d’assurer la stabilité de l’État jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement.

Une transition politique convenue

Cette transition vers un gouvernement en « affaires courantes » est une procédure normale dans le cadre d’un changement de Premier ministre en France. Elle vise à assurer une continuité institutionnelle pendant que le président Macron cherche un successeur à Gabriel Attal à Matignon.

Perspectives futures

La durée de ce statut transitoire pourrait s’étendre jusqu’à la fin des Jeux olympiques, selon les indications fournies par les participants au Conseil des ministres. Cependant, le président Macron n’a pas exclu la possibilité de réunions ponctuelles du conseil des ministres si la situation l’exige.

En conclusion, bien que ce gouvernement en « affaires courantes » fonctionne avec des pouvoirs limités, il demeure crucial pour la stabilité institutionnelle de la France pendant cette période de transition politique.

Cette phase de transition devrait être suivie de près alors que la France s’apprête à accueillir un nouveau Premier ministre dans les semaines à venir.

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