« Elle n’a pas souffert… » Les mots du père de Kamilya, après l’annonce du décès de la jeune fille de 7 ans
Un drame immense. Et une dignité incroyable. Le père de Kamilya annonce ce dimanche le décès de sa fille de 7 ans, perctuée sur un passage piéton, vendredi, par un jeune de 19 ans, à moto en roue arrière.
« Kamilya ne reviendra pas parmi nous. Les médecins nous ont dit qu’il n’y a plus d’espoir. Le sang n’arrive plus au cerveau depuis un bon moment. La vie n’est pas juste. Rien d’autre à dire« , a d’abord posté sur Facebook le papa de la fillette.
Il avait précédemment tenu à ironiser sur le niveau de la justice en France : « Merci à la justice française. Les citoyens qui n’ont pas été arrêtés en flagrant délit savent qu’ils peuvent rouler comme ils veulent, faire les fous sur la route, tuer. Aucun respect pour notre fille, ni pour nous-mêmes« .
Ce dimanche, le papa de la jeune fille a tenu à expliquer qu’elle « n’avait pas souffert. Même dans sa mort, elle n’a pas pleuré« . Ajoutant : « On va maintenant la laisser reposer en paix. Kamylia n’est pas décédée aujourd’hui, elle n’est pas décédée hier. Elle est décédée sur la route« , tout en remerciant « tous les médecins, qui ont fait ce qu’il fallait« .
Dés 2010, pourtant, des messages et lettres de riverains de Vallauris avaient permis d’alerter les pouvoirs publics, via un courrier adressé à Éric Ciotti. Ils soulignaient alors la vitesse excessive des automobilistes dans la zone où a été tuée Kamilya. Rien n’a été fait depuis. En attendant encore un nouveau drame ?